Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En juin, les juges enquêtant sur les soupçons d’emplois fictifs du RN au Parlement européen avaient ordonné la saisie de 2 millions d'euros des subventions publiques allouées au parti. Mercredi, la justice a confirmé cette saisie tout en la réduisant de moitié. Le parti va se pourvoir en cassation.
Selon nos informations, une ancienne directrice de casting, qui avait fait un signalement au procureur de la République en juillet, a été auditionnée jeudi dans le cadre de l’enquête pour viol ouverte contre le cinéaste français. Elle dénonce plusieurs « agressions sexuelles » dont elle aurait été victime.
Le Rassemblement national, menacé par les affaires judiciaires, a fait une rentrée morose à Fréjus. La faute des « juges militants » pour Marine Le Pen. Pourtant, les comptes du RN laissent apparaître des dettes bien plus anciennes. Certains frontistes dénoncent une « mauvaise gestion ».
Deux ans après l’ouverture d’une information judiciaire sur le financement des campagnes du Rassemblement national en 2014 et 2015, le parquet de Paris a requis le renvoi devant le tribunal correctionnel de deux proches de Marine Le Pen – Frédéric Chatillon et Jean-François Jalkh –, et de son microparti, Jeanne.
Après avoir déposé plainte pour viol contre Luc Besson le 18 mai, l’actrice Sand Van Roy a été qualifiée de « call-girl » et accusée à tort d’avoir affirmé avoir été droguée par le cinéaste. Autant d’imprécisions et d’erreurs qui ont discrédité d’emblée sa parole et qui reflètent les difficultés souvent rencontrées par les femmes témoignant de violences sexuelles.
Première des quatre femmes à avoir porté plainte contre Tariq Ramadan, Henda Ayari a vu un point important de son récit (la date des faits) contredit par des éléments de l’enquête. Elle a été confrontée jeudi à l’islamologue dans le cabinet des juges.
Une ancienne directrice de casting a écrit au procureur de la République pour dénoncer des faits qu’elle qualifie d’« agressions sexuelles » visant Luc Besson. Un témoignage qui s’ajoute à deux plaintes, déposées le 18 mai et le 6 juillet, dans lesquelles l’actrice Sand Van Roy accuse le célèbre réalisateur et producteur français de viols. Après une enquête de plusieurs mois, Mediapart a recueilli les récits de femmes décrivant chez le cinéaste des comportements sexuels inappropriés.
L’ex-chef de la police municipale de Vincennes a été condamné en appel pour agression sexuelle et figure désormais dans le fichier des délinquants sexuels. Alertes ignorées en interne, préjugés sexistes, silence des agents : cette affaire concentre toutes les problématiques des cas de violences sexuelles au travail.
Dix hommes, dont un ancien gendarme, ont été arrêtés dimanche 24 juin, dans la matinée, pour un projet d’attentat contre des musulmans. L’un des suspects s’était constitué dans son domicile un laboratoire de fabrication d’explosifs.
La justice européenne a confirmé, mardi 19 juin, que Marine Le Pen devait rembourser près de 300 000 euros réclamés par le Parlement européen, en raison de l’emploi de sa cheffe de cabinet comme assistante parlementaire. L’Office européen de lutte antifraude (OLAF) avait demandé, en juin 2016, le recouvrement de cette somme.
Des journalistes poursuivis en justice, menacés ou agressés, des médias interdits d’accès : le Rassemblement national (ex-FN) n’a pas rompu avec certaines pratiques à l’égard de la presse. Enquêter sur l'extrême droite reste difficile, surtout lorsqu'on touche au sujet le plus sensible : l’argent.
Les divisions et l’amateurisme de l’extrême droite radicale l'ont poussée à se réorganiser. Un nouveau mouvement – Bastion social – s'est créé sur les décombres du GUD (Groupe Union Défense), avec l'objectif de sortir de la marginalité politique. Il s'inspire directement des néofascistes italiens de CasaPound.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.