Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Macron, contrat russe, violences du 1er Mai… Une enquête de plusieurs mois de Mediapart, qui repose sur une dizaine de sources indépendantes et de nombreux documents inédits, dont des extraits sonores, jette une nouvelle lumière sur les dessous de l’affaire Benalla. Révélations.
Alors qu’Alexandre Benalla continue de démentir tout lien avec le contrat de sécurité signé en juin 2018 avec un oligarque russe proche de Poutine, une nouvelle connexion apparaît aujourd’hui avec un troisième personnage de l’affaire : Reynald Chevallier, un agent de sécurité du parti LREM, qui intervient comme « prof de sport à l’Élysée », selon Benalla lui-même.
Alexandre Benalla a été mis en examen pour « usage public et sans droit d’un document justificatif d’une qualité professionnelle », dans le cadre de l’enquête sur ses passeports diplomatiques. Placé sous le statut de témoin assisté pour les soupçons de « faux » et « usage de faux », il sera auditionné lundi au Sénat.
Contrairement à ce qu’il a affirmé, Alexandre Benalla est lié à divers degrés, y compris financiers, aux principaux protagonistes d’un contrat de sécurité signé en juin 2018 avec un oligarque russe proche de Vladimir Poutine, par ailleurs soupçonné d’accointances avec l’un des pires groupes criminels moscovites.
Très remonté contre son parti, l'élu du Rassemblement national Jean-Richard Sulzer a déposé plainte contre X pour « incitation à la haine », à la suite d'un documentaire dévoilant les violences de militants de Génération identitaire et les propos radicaux de frontistes.
L’enquête préliminaire pour « viol » visant Luc Besson a été retournée au parquet de Paris, qui doit l’analyser. Parmi les éléments examinés par les policiers, une série de photos et un rapport des unités médico-judiciaires attestant de blessures inexpliquées sur le corps de la plaignante.
Selon nos informations, Karine Isambert, ex-mannequin devenue productrice de théâtre, a été entendue le 18 décembre par les policiers dans le cadre de l'enquête préliminaire visant Luc Besson. Elle est l'une des neuf femmes à avoir témoigné dans Mediapart.
Un oligarque proche de Vladimir Poutine, suspecté par plusieurs magistrats européens d’être lié à la mafia russe, a rémunéré la société de l’un des principaux protagonistes de l’affaire Benalla, le gendarme Vincent Crase. Un paiement de près de 300 000 euros a eu lieu au mois de juin 2018, à une date où le commandant Crase était encore salarié de La République en marche, au titre de responsable adjoint « sûreté et sécurité » du mouvement.
Après la publication par Mediapart de neuf témoignages de femmes mettant en cause Luc Besson, cinq victimes d’Harvey Weinstein leur apportent leur soutien. La fondation hollywoodienne Time’s Up et plusieurs associations du monde du cinéma français expriment aussi leur « solidarité ».
EuropaCorp, la société de Luc Besson, est en passe de fermer son département « distribution » et n’a plus de films en production. La conséquence de difficultés financières anciennes, aggravées par les récentes accusations de violences sexuelles visant le cinéaste.
Mediapart révèle cinq nouveaux témoignages, portant à neuf le nombre de femmes accusant le cinéaste de comportements sexuels inappropriés. Parmi elles, une ex-étudiante de l’école de la Cité du cinéma qui a témoigné auprès des policiers et une ex-mannequin s’exprimant à visage découvert. Si ces femmes dénoncent des faits d’une gravité différente, leurs récits décrivent des comportements déplacés, similaires et répétitifs.
Trois ex-députés LR, dont Thierry Mariani, se sont rendus dans le Donbass, région de l'Ukraine contrôlée par les séparatistes russes, pour « superviser » des élections jugées illégales par la communauté internationale.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.