Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Une actrice vivant aux États-Unis a écrit au procureur de la République de Paris le 13 février pour signaler des faits qui remonteraient à mars 2002. Elle affirme avoir dû s’« échapper à genoux » après que le cinéaste s’est « jeté sur [elle] » lors d’un rendez-vous professionnel.
Au dîner du Crif, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution prochaine du Bastion social, groupuscule d’extrême droite. Une annonce d’opportunité. Depuis plus de deux mois, la décision était dans les tuyaux du ministère de l’intérieur et le motif de la dissolution de ce mouvement né des décombres du GUD (Groupe Union défense) n’était pas son antisémitisme, mais son incitation à la constitution d’un groupe armé… lors de l’acte III des « gilets jaunes ».
La commission d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla a rendu, mercredi 20 février, un rapport accablant de 120 pages. Les sénateurs mettent en cause des responsables de l’Élysée.
Les juges d’instruction chargés de l’enquête sur les violences du 1er Mai ont estimé que les deux anciens collaborateurs d’Emmanuel Macron avaient violé leur contrôle judiciaire en se rencontrant le 26 juillet 2018, quatre jours seulement après leur mise en examen.
Les révélations sur la Ligue du LOL secouent le magazine culturel Les Inrockuptibles, où deux cadres ont été mis à pied. Plusieurs salariés dénoncent des méthodes qui ont également eu cours au sein de la rédaction, sans que la direction n’y mette fin.
Plusieurs membres de la Ligue du LOL se sont livrés à des publications ou à des opérations de dénigrement en ligne à caractère raciste et antisémite. Deux d’entre eux, Gautier Gevrey et Julien Verkest, travaillent à la mairie de Paris. Ils ont été suspendus le 18 février, après la publication de cet article.
Alors que les auditions s’enchaînent dans l’enquête sur l’affaire des contrats russes d’Alexandre Benalla, Mediapart dresse le portrait des deux oligarques au cœur du dossier, Iskander Makhmudov et Farkhad Akhmedov. Des milliardaires soutiens du régime de Poutine, à l’ombre duquel ils ont fait fortune dans des secteurs stratégiques.
Le syndicat de police Vigi, partie civile dans le dossier Benalla, dénonce de multiples anomalies dans la conduite de l’enquête judiciaire et la trop grande proximité entre le procureur de Paris et le pouvoir politique. Il réclame le dépaysement du dossier.
Alors que la France a longtemps fait figure de retardataire, les violences sexistes et sexuelles font de nouveau la une de l’actualité avec, au cœur des dernières révélations, la situation dans plusieurs médias. La presse avait jusque-là peiné à mener sa propre introspection.
Une nouvelle enquête de Mediapart permet aujourd’hui d’affirmer, preuves à l’appui, qu’Alexandre Benalla a bien été l’architecte, depuis l’Élysée, d’un contrat sécuritaire avec un proche de Poutine, soupçonné de liens mafieux. L’ancien conseiller de Macron a également fait affaire, en décembre dernier, avec un second oligarque russe. Au total, ces contrats s’élèvent à 2,2 millions d’euros. Une partie des fonds a été perçue par Benalla au Maroc.
L’affaire Benalla réserve tellement de rebondissements qu’on s’y perd. La semaine, entamée par une tentative de perquisition au siège du journal, a été particulièrement riche. Cette synthèse répondant aux principales questions de nos lecteurs devrait vous permettre de vous y retrouver.
Contrairement à ce qu’il a répété, Alexandre Benalla est bien impliqué dans l’affaire du contrat russe. La société de sécurité Velours, sous-traitante du marché, a elle-même reconnu vendredi auprès de l’AFP que l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron avait joué le rôle d’intermédiaire du temps où il était à l’Élysée.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.