Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La cour d’appel de Paris a confirmé, mardi 24 mai, l’ordonnance de non-lieu en faveur du producteur Luc Besson, accusé depuis 2018 de viols par l’actrice belgo-néerlandaise Sand Van Roy. Celle-ci a immédiatement annoncé un pourvoi en cassation.
Après les révélations de Mediapart concernant le ministre Damien Abad, visé par deux accusations de viol qui ont fait l’objet d’un signalement à LREM le 16 mai, la majorité présidentielle peine à justifier sa nomination au gouvernement malgré cette alerte. La première ministre a assuré qu’elle n’était « pas au courant ».
L’ancien patron des députés LR, Damien Abad, a été nommé ministre des solidarités en dépit d'un signalement pour des faits présumés de viols adressé à LREM et LR par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Deux femmes, dont Mediapart a recueilli les témoignages, l’accusent de viol, en 2010 et 2011. Il conteste les faits.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
Seize plaintes ont été déposées contre l’ancien journaliste, dont sept pour viol. Celles qui témoignent ont entre 28 et 63 ans, viennent de milieux différents, mais toutes dénoncent un « mode opératoire » similaire. Patrick Poivre d’Arvor dénonce de « fausses » accusations.
Sur le plateau de Mediapart, vingt femmes expliquent pourquoi elles acceptent aujourd’hui, parfois pour la première fois, de témoigner des accusations qu’elles portent contre l’ancien journaliste vedette de TF1. Elles racontent la création de leur collectif, #MeTooMédias.
Dans un courrier au procureur général près la Cour de cassation, douze avocates et juristes spécialistes des violences sexuelles dénoncent les stéréotypes qui imprègnent la décision d’acquittement des deux policiers dans l’affaire du « viol du 36 », et sollicitent un pourvoi en cassation « dans l’intérêt de la loi ».
Dans la plupart des affaires financières qui la visent, elle ou son parti, Marine Le Pen se dédouane en assurant qu’elle n’était pas au courant, et renvoie la responsabilité à d’autres. Quand elle ne refuse pas carrément de se rendre aux convocations des juges.
L’origine des 8 millions d’euros prêtés au Rassemblement national en 2017 par l’homme d’affaires Laurent Foucher reste indéterminée à ce jour. Mis en examen pour « blanchiment d’argent » à Genève, le prêteur, criblé de dettes, est lié aux autorités russes par de mystérieux accords. Marine Le Pen assure à Mediapart l’avoir ignoré.
Un rapport de l’Office anti-fraude de l’Union européenne, transmis il y a un mois à la justice française, accuse la candidate du Rassemblement national d’avoir personnellement détourné près de 140 000 euros d’argent public du Parlement de Strasbourg quand elle était eurodéputée. Révélations.
La candidate du Rassemblement national multiplie les signaux à l’égard de l’électorat féminin et se présente même comme la défenseure de ses droits. Mais les discours se heurtent à la réalité de son programme et aux votes de son parti.
Marine Le Pen a mis en sourdine sa dénonciation de la corruption de ses adversaires, au profit d’attaques contre la « justice politique ». Car, ces dernières années, les affaires financières la visant elle ou son parti et ses cadres s’accumulent.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.