Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Mediapart s’est entretenu avec un tandem qui a multiplié les innovations dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Pour Gwenola Joly-Coz, première présidente de la cour d’appel de Poitiers, et Éric Corbaux, procureur général, l’institution judiciaire a besoin de plus de moyens.
Que sont devenues les révélations en avalanche dans les médias français depuis #MeToo, en 2017 ? Ont-elles été judiciarisées ? Quelles en ont été les conséquences ? Mediapart a décortiqué 100 dossiers parmi les plus retentissants.
Marine Le Pen vient d’annoncer son refus de voter l’inscription de l’IVG dans la Constitution. Alors qu’elle n’a de cesse de se présenter en défenseure des droits des femmes, dans ses votes, ses programmes et discours, l’ancienne présidente du RN s’est régulièrement opposée aux avancées en la matière.
Malgré une histoire marquée par l’antisémitisme, le Rassemblement national souhaite prendre la présidence d’un groupe d’étude sur le sujet au Palais-Bourbon. Le bureau de l'Assemblée nationale doit trancher le 7 décembre.
Élu président du Rassemblement national avec près de 85 % des voix, Jordan Bardella fait déjà face à des critiques virulentes de piliers du parti qui s’inquiètent d’une « reradicalisation » du mouvement. Ce qui embarrasse les cadres dirigeants, questionnés en vidéo par Mediapart.
L’eurodéputé a été élu, samedi, à la tête du Rassemblement national. Sa victoire est aussi celle de ce réseau d’anciens militants radicaux, proches de Marine Le Pen, qui a longtemps travaillé pour le parti avant d’en être tenu à l’écart en raison de l’affaire des financements de campagne.
Fin septembre, le député a démissionné du secrétariat national d’EELV après la médiatisation d’une enquête au sein de son parti, portant sur son comportement envers les femmes. L’affaire pose aujourd’hui de nombreuses questions, notamment celles de l’exemplarité des élus et de la contradiction entre des valeurs revendiquées et le comportement privé. Et jusqu’où aller ? Écologistes et féministes répondent.
La société des journalistes de la rédaction de « Sept à huit » a saisi sa direction après la diffusion de l’entretien d’Emmanuelle Seigner, la femme de Roman Polanski, accusé de viols. Dans sa réponse, le producteur de l’émission de TF1, Emmanuel Chain, dénonce un « procès en sorcellerie » et estime que « le portrait n’est pas un lieu d’inquisition ».
Dans le sillage de l’affaire Quatennens, c’est le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts qui est contraint de se mettre en retrait le temps qu’une enquête interne examine le signalement d’une ex-compagne. Entre des partis qui tâtonnent et de nombreuses féministes, l’incompréhension est immense.
L’association Anticor a déposé une plainte avec constitution de partie civile dans l’affaire des contrats russes d’Alexandre Benalla. Elle souhaite la nomination d’un juge d’instruction pour enquêter sur des soupçons de corruption dans ce dossier, qui est entre les mains du Parquet national financier depuis trois ans.
Star de l’arbitrage, associé de l’ancien garde des Sceaux Dominique Perben, l’avocat d’affaires Jean-Georges Betto est renvoyé en octobre devant le tribunal correctionnel de Paris, à l’issue d’une enquête pour « harcèlement sexuel » et « moral ».
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.