Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L'UMP a bien du mal à le cacher: cette année, de nombreux militants ne renouvellent pas leur carte. Au-delà du traditionnel effet post-électoral, qui veut qu’un parti perde en moyenne 20% de ses adhérents l’année suivant l’élection présidentielle, comment expliquer cette forte diminution des effectifs du parti présidentiel? Mediapart a interrogé la base du parti, ses responsables locaux, ses secrétaires départementaux: doute, impatience, pouvoir d'achat, exaspération fréquente face au style Sarkozy, sont quelques-unes des explications avancées. Lire également: l'UMP sommeille, ses cadres locaux s'énervent.
Voici un autre anniversaire qui serait presque passé inaperçu. Il y a un an, François Bayrou lançait le Mouvement démocrate (MoDem) lors d’un grand meeting au Zénith, à trois semaines des élections législatives. Un an après, quel est le bilan de ce jeune mouvement qui s'est construit en opposition avec son ancêtre, ce "parti de notables" qu'est l'UDF? Comment peser dans la vie politique avec 60.000 adhérents mais seulement trois députés et onze sénateurs? Enquête et entretien vidéo.
Dans un entretien vidéo accordé à Mediapart, François Bayrou fait le bilan d'une année de lancement agitée pour le MoDem, qui a vu un certain nombre de ses élus rejoindre la majorité. Il évoque aussi la réforme des institutions. Cet entretien ainsi que notre enquête sur le MoDem sont en accès libre.
Le chef de l'Etat a reçu, mercredi 7 mai, les députés UMP à l'Elysée. Loin d'apaiser la grogne d'une partie de la majorité qui s'oppose au projet de réforme des institutions, Nicolas Sarkozy a choisi, lors d'un long discours improvisé, deux cibles: Jacques Chirac et la presse, vivement prise à partie comme la cause de ses tracas. Cette intervention a déclenché de fortes réactions chez les villepinistes et creusé les divisions de la majorité.
Moins présent dans les médias depuis ses derniers échecs électoraux, le leader du Front national a décidé de s'inviter dans le débat, à la veille du traditionnel défilé de Jeanne d'Arc. Tous les moyens sont bons pour faire la Une: interview scandale, vente de sa voiture blindée sur eBay. Mais les principaux responsables du Front national s'inquiètent de ces nouvelles provocations au moment où leur parti sombre corps et biens.
Contesté à la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine, désormais encadré par deux secrétaires généraux adjoints à l'UMP, Patrick Devedjian tente de s'imposer comme le vrai patron du 92. Mais cette stratégie se heurte à Charles Pasqua, à ses proches et à ceux de Nicolas Sarkozy. C'est l'heure des accusations et règlements de comptes. Lire également: le grand gâchis de la "fac Pasqua".
Inaugurée en 1995, l'université privée Léonard-de-Vinci – surnommée «fac Pasqua» en référence à son fondateur et actuel président – voit sa subvention publique diminuée de 3,2 millions d'euros et ses locaux amputés de moitié. Un rapport pointe l'échec financier d'une opération qui aura au total coûté un demi-milliard d'euros au département des Hauts-de-Seine. Mediapart a rencontré Charles Pasqua qui se dit déterminé à ne pas laisser son successeur Patrick Devedjian dilapider l'héritage. Lire également : un choc frontal dans les Hauts-de-Seine.
Jean-Marie Le Pen persiste et signe sur les chambres à gaz, «détail de l'histoire» de la Seconde Guerre mondiale selon lui. Dans un entretien accordé au magazine Bretons le 4 avril, et paru vendredi 25 avril, le président du Front national réitère ses propos de 1987 pour lesquels il a été condamné en 1991. Pour Mediapart, l'intervieweur revient sur cette rencontre.
Alors que le sénateur Jean Arthuis conteste les détails du vote du bureau politique de l'UDF, remporté mercredi 16 avril par François Bayrou, le chef de file des sénateurs centristes, Michel Mercier, évoque un «débat nullissime» sur des «questions secondaires de structure».
Le bureau politique de l'UDF se réunit mercredi soir 16 avril pour clarifier la situation entre le MoDem et l'Union pour la démocratie française. Et surtout pour savoir à qui reviennent l'immeuble évalué à 2,5 millions d'euros et le budget de 8 millions d'euros de l'ancien parti centriste.
Rien ne va plus dans les Hauts-de-Seine, département le plus riche de France (après Paris) et ancienne forteresse du président après avoir été celle de Charles Pasqua. Patrick Devedjian est contesté jusque dans sa majorité au conseil général, l'UMP perd Neuilly, Aeschlimann chute à Asnières, Colombes bascule à gauche, l'opposition aux Ceccaldi s'organise à Puteaux tandis que diverses affaires émergent. Tour d'horizon de ces petits tremblements de terre qui font craquer un empire.
Face aux attaques de ses ex-compagnons et aux manœuvres de déstabilisation de l’Elysée, François Bayrou sort son meilleur atout : les 60.000 adhérents de son mouvement.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.