Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L'opposition dénonce un manque de transparence; le ministre veut calmer le jeu. Avant même les véritables négociations, le redécoupage de la carte électorale (inchangée depuis 1986) suscite une polémique. Le secrétaire d'Etat aux collectivités territoriales, Alain Marleix, sera officiellement chargé, lors du conseil des ministres de ce mercredi, de mener à bien ce chantier explosif sur lequel pèsent les suspicions de «charcutage électoral». Mais quelle est la réelle marge de manœuvre du gouvernement? Mediapart a décrypté les enjeux (et les dangers) de ce redécoupage.
Après avoir évoqué, jeudi, pour la première fois, sa succession à la tête du FN, Jean-Marie Le Pen ne cesse de marquer sa préférence pour sa fille, rompant ainsi la promesse faite à Bruno Gollnisch, son ancien lieutenant. Arguments invoqués? L'âge, les problèmes de santé et le manque «d'extériorisation» de l'ancien numéro deux du parti. Des propos qui ébranlent la fidélité historique de Bruno Gollnisch au patron du FN.
Rien, ils ne lâcheront rien. Pendant les trois jours qu’a duré l’université d’été de l’UMP, réunie ce week-end à Royan (Charente-Maritime), ministres, élus et ténors de l'UMP n’auront rien laissé filtrer. Quitte à en faire trop. Harmonie surjouée, rapprochements artificiels de frères ennemis devant les caméras, rhétorique "anti-La Rochelle". Derrière cette apparente unité, des divisions sont tout de même apparues sur la question du financement du revenu de solidarité active (RSA). Une polémique qui promet un automne agité au sein de la majorité. Lire aussi notre billet "Une soirée avec les "Jeunes Pop" ...et Morano".
Département le plus riche de France (après Paris), les Hauts-de-Seine sont aussi le plus médiatisé. Parce qu'ils sont le terrain de jeu de Nicolas Sarkozy depuis 1983 - et de son fils depuis peu. Parce qu'ils demeurent le fournisseur officiel de tous les conseillers élyséens et le fief de nombreux poids lourds de l'UMP. Mais aussi parce qu'ils sont le théâtre des déchirements entre pasquaiens et proches de Patrick Devedjian. Mediapart vous propose de revenir sur une année riche en rebondissements dans le "92".
Nicolas Sarkozy n'apprécie pas la gestion de Patrick Devedjian à la tête de l'UMP et le fait savoir. En mars, il l'avait encadré de deux secrétaires généraux adjoints. Aujourd'hui, l'Elysée prépare le prochain remaniement de la direction du parti. Un remaniement qui déchaîne les ambitions et provoque la mise sur orbite de Brice Hortefeux. Lire également: Devedjian sur la sellette dans les Hauts-de-Seine.
Déjà contesté au sein de sa majorité au conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian ne s'est pas attiré les sympathies de ses collègues en annonçant un grand ménage dans le département, où trois affaires sont déjà en cours d'instruction. Après une année sous haute tension, le patron du "92" n'est pas à l'abri d'une mise en minorité, lors du prochain vote du budget, en mars 2009. Lire aussi: l'Elysée programme un remaniement à la tête de l'UMP.
Après Rage against the machine la semaine dernière, le festival francilien Rock en Seine accueillait jeudi un groupe rock des années 1990 d'un autre genre: REM. Avant cette tête d'affiche, le quatuor américain Tricky, le duo franco-finlandais The Do, Kaiser Chiefs, Dirty Pretty Things, Wax Tailor, entre autres, s'étaient succédé sur les trois scènes du domaine de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Mediapart vous fait partager cette soirée en images et en musique.
En un an, le président du "Nouveau Centre" est passé du statut de traître de Bayrou à celui de ministre de la défense-tête de Turc des militaires. Attitude désinvolte, travail approximatif, méconnaisance des dossiers, gaffes à répétition, etc. Le ministre de la défense essuie aujourd'hui une vague de critiques violentes sur sa gestion de la crise afghane. En cause: sa communication, mais surtout ses compétences.
La présidence de l'Ile-de-France, belle reconversion pour un ministre ? Entre Roger Karoutchi (relations avec le Parlement), prétendant de longue date, Yves Jégo (outre-mer), qui souhaite «réunir les oubliés du Grand Paris» et, depuis samedi, Valérie Pécresse (enseignement supérieur), autoproclamée «candidate de la vie quotidienne», la bataille pour les primaires des régionales de 2010 a déjà commencé.
Ni relance, ni rigueur, mais la poursuite des réformes. C'est ce qu'a annoncé lundi François Fillon, en réponse aux mauvais chiffres de la croissance du deuxième trimestre. Alors que l'opposition s'est précipitée pour réclamer l'annulation d'une partie du "paquet fiscal", dont elle dénonce depuis un an le caractère injuste et coûteux, la majorité entend bien garder le cap des réformes.
Alors que les élus parisiens se préparaient à un duel entre les ministres Christine Lagarde et Rachida Dati pour prendre la tête de la première fédération UMP de France (31.000 adhérents revendiqués), c'est finalement le président sortant, Philippe Goujon, qui devrait solliciter un troisième mandat, contrairement à ce qu'il avait annoncé il y a plusieurs mois. Les élus de la capitale ont-ils opté pour l'apaisement ou bien faut-il y voir la main de Nicolas Sarkozy?
Au lendemain de l'adoption par le congrès de la réforme des institutions, François Bayrou nous a reçus pour évoquer ce texte et les conditions du vote. Il dénonce un «chantage» et des «menaces de couper les circonscriptions des radicaux». Il pointe surtout du doigt une «réformette qui n'aborde pas les trois questions essentielles qui se posent» et porte en elle «des germes de blocage pour la suite». Mais le combat du président du MoDem n'est-il pas un peu tardif? Entretien.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.