Marine Turchi

Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.

Livres :
- Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021).
- « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017).
- Informer n'est pas un délit (ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).

Documentaire :
- Front national, les hommes de l'ombre (avec Mathias Destal, « Envoyé Spécial », France 2, 2017).

Mail :
marine.turchi@mediapart.fr

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Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

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Tous ses articles

  • Le FN, «une superette familiale», pour Jean-Claude Martinez

    France

    Endetté jusqu'au cou, accusé d'être géré comme une entreprise familiale et agité par une guerre de succession, le Front national doit faire face au départ de deux cadres historiques: Jean-Claude Martinez et Carl Lang. Tous deux candidats "dissidents" aux européennes de juin 2009, ils évoquent un parti vidé de ses dirigeants, «présidé par Jean-Marie Le Pen mais dirigé par Marine» et un vice-président (Bruno Gollnisch) «alibi».

  • Patrick Devedjian, ministre sous influence et sans troupes

    France

    Alors que l’UMP relance, mercredi 17 décembre, ses «conventions thématiques» avec une journée-débats dédiée à la crise économique, le nouveau ministre de la relance prend lui ses marques dans un ministère aux contours et compétences bien vagues. Sous la tutelle de Matignon, Patrick Devedjian devra batailler ferme face aux autres ministres concernés par le fameux plan pour conserver des prérogatives déjà restreintes. Mais avec qui, quels moyens et quelle marge de manœuvre?

  • UMP: Xavier Bertrand, le «chouchou» de l'Elysée, est envoyé au feu

    France — Analyse

    Il assume volontiers une ambition dévorante, ne masque pas ses mauvaises relations avec le premier ministre, François Fillon, et le président des députés UMP, Jean-François Copé, et il décrit volontiers sa ligne d'horizon: Matignon. Propulsé lundi à la tête de l'UMP, le ministre du travail, qui quittera le gouvernement en janvier, va d'abord devoir réveiller un parti majoritaire endormi et éviter une défaite aux élections européennes. Il pourra ensuite jouer des coudes et des phrases assassines pour se frayer une place au premier rang.

  • Au PCF, les «exclus» dénoncent une «purge»

    France

    Ecartés des listes de la future direction du PCF par Marie-George Buffet, les refondateurs, emmenés par le député Patrick Braouezec, et les proches de Jean-Claude Gayssot, se sont réunis, à une semaine du 34e congrès du parti communiste, pour dénoncer une «purge» et pointer du doigt la «schizophrénie» de l'équipe dirigeante.

  • Patrick Devedjian, ministre du placard?

    France

    On l'attendait à la justice ou à l'immigration, voici Patrick Devedjian «ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance», un portefeuille créé officiellement pour remédier à la crise et plus vraisemblablement pour offrir une porte de sortie par le haut au secrétaire général de l'UMP – qui devrait être remplacé à la tête du parti majoritaire par Brice Hortefeux. Vrai ministère ou placard doré, de quelle marge de manœuvre dispose le nouveau ministre?

  • A l'Elysée, le casse-tête du remaniement

    France

    Le jeu des chaises musicales gouvernementales s’annonce compliqué. Nicolas Sarkozy veut poursuivre l’ouverture pour profiter de la pagaille au PS et conforter le Nouveau Centre dont l’appui est nécessaire pour faire passer certaines réformes mais il doit jongler entre les ambitions des uns (Xavier Bertrand), la capacité de nuisance des autres (Patrick Devedjian, Michèle Alliot-Marie, Jean-François Copé), tout en plaçant ses fidèles (Brice Hortefeux, Frédéric Lefebvre). Tour d'horizon des hypothèses envisagées. Lire aussi: L'ouverture selon Jean-Marie Bockel: «Les grosses prises seront difficiles», une interview de Gérard Desportes.

  • Lynda Asmani: «Je ne suis pas la femme de ménage de l'UMP»

    France — Entretien

    Dans une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy Lynda Asmani, candidate aux primaires UMP pour la présidence de la région Ile-de-France, lance «un cri d'alarme» pour lui demander de «faire émerger une nouvelle génération d’élus de terrain qui ne sont ni du sérail, ni des héritiers, ni même des alibis». Pour cette conseillère de Paris, «l'UMP n'est pas sincère dans sa volonté de faire émerger de nouvelles têtes» et se cantonne «au symbole», tel Rama Yade. Entretien.

  • A Paris, l'UMP se divise en attendant de se trouver un champion pour 2014

    France

    Après sa cinglante défaite aux municipales, et en dépit des divisions entre la jeune garde et les caciques, l'UMP parisienne tente de se rassembler pour reconquérir la capitale. Vendredi 28 novembre, ce sont pourtant deux candidatures qui ont été déposées pour la présidence de la puissante fédération de Paris. Si Philippe Goujon, le sortant, soutenu par l'Elysée, devrait largement l'emporter le 17 décembre, un ancien collaborateur de Françoise de Panafieu trouble le jeu.

  • Vote Aubry-Royal: enquête à Lille où les accusations de fraudes se multiplient

    France — Enquête

    Des taux de participation qui passent de 62 à 93% en vingt-quatre heures, des votes Aubry gonflés, des PV non signés: autant d'irrégularités qu'a relevées le camp Royal dans le fief de Martine Aubry, en en faisant son cheval de bataille. Certains pointent du doigt des «pressions sur les secrétaires de section» de la part des proches d'Aubry. Ces derniers dénoncent une «tentative de déstabilisation» de leur candidate. Enquête.

  • Revivez le second tour socialiste en live: Aubry en tête de 42 voix ?

    Gauche(s)

    Impossible sortie de crise socialiste, à l'issue du second tour à l'élection de la première secrétaire du PS. Vers minuit, des proches de Ségolène Royal évoquaient une confortable victoire, avant que le résultat des grosses fédérations ne vienne inverser le résultat. La direction du PS a annoncé une victoire de Martine Aubry par... 42 voix d'avance (sur 135.000). Mais Ségolène Royal déclare ne pas vouloir «se laisser voler [sa] victoire» et proposait, à 4h du matin, d'organiser un nouveau vote, et François Hollande veut organiser un «conseil national exceptionnel», en milieu de semaine. Lire aussi: Reportage: A Solférino: «Ce parti, je souhaite qu'il meure» Vidéo: Grise mine et petits matins au QG de Ségolène Royal Analyse: Le PS se fracture en deux

  • A Lille, Aubry promet «le retour de la gauche»

    France — Reportage

    Martine Aubry a été logiquement plébiscitée dans son fief lillois (76,5% des voix, contre 13,38% pour Royal et 10,13% pour Hamon) et recueille un correct 62,5% dans le Nord (20,66% pour Royal et 16,86% pour Hamon), bénéficiant à Lille d'une forte participation (85% ) et d'un bon report des voix de Delanoë. Dans un discours tardif – elle a attendu le ralliement de Benoît Hamon –, elle s'est engagée à «porter le renouvellement du parti», «des générations et des comportements» et «les valeurs de la gauche». «Il faudra se rassembler dès lundi. Pas un socialiste ne doit manquer», s'est-elle projetée. Le récit de la soirée.

  • Revivez la soirée du premier tour socialiste en live

    Gauche(s)

    Royal 43,1%, Aubry 34,5%, Hamon 22,4%. Toute la soirée, Mediapart vous a informés en temps réel de l'élection au poste de premier secrétaire du PS, qui opposait Martine Aubry, Ségolène Royal et Benoît Hamon. Trois envoyés spéciaux (dans les sections de Paris, Aix et Lille) et un "permanent" en direct de la rue de Solférino vous livrent anecdotes, résultats et déclarations de la nuit... 02h50: Hamon appelle à «voter massivement» pour Aubry, qui souhaite «bien évidemment le voir intégrer notre collectif» (cliquez sur "Lire la suite").

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

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Marine Turchi

Journaliste à Mediapart

13 Billets

5 Éditions

  • Quand «Marianne» déguise une interview en «contre-enquête»

    Billet de blog

    Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.

  • Une enquête singulière

    Billet de blog

    Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.

  • Emprunts russes du FN: la justice ordonne la communication des contrats à Mediapart

    Billet de blog

    Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.

  • Quand le FN décide du casting d’un plateau de France Culture

    Billet de blog

    Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.

  • La campagne du Front national sous la loupe des chercheurs

    Billet de blog

    La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.