Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Pour les européennes, l'UMP n'a pas encore de listes, mais elle a une caravane. Lundi 20 avril, Xavier Bertrand inaugurait le fourgon bleu qui sillonnera les routes de France à grands coups de «Quand l'Europe veut, l'Europe peut», déclinaison européenne du «Ensemble, tout est possible». Un périple de 45 jours et 9.500 kilomètres pour faire patienter les Français d'ici la publication des listes complètes, début mai.
Alors que Dominique de Villepin et Alain Juppé poursuivent leurs attaques et critiques de la «rupture» de Nicolas Sarkozy, que François Bayrou se présente comme le leader de l'opposition, le député gaulliste Daniel Garrigue, qui a quitté l'UMP en décembre, lance son club de réflexion. Pour «relancer un débat qui n'est plus possible à l'UMP (...) verrouillée depuis la campagne de 2007», affirme-t-il. Il en est persuadé, la situation politique actuelle «laisse un espace considérable pour une recomposition entre le gaullisme, le centre, la gauche réformiste».
Le patron de l'UMP, Xavier Bertrand, reçoit, mardi 24 mars, le chef de l'Etat dans son fief de Saint-Quentin (Aisne) pour un discours «politique» destiné à «mettre en perspective» son action des derniers mois. Ce devait aussi être l'occasion pour Nicolas Sarkozy de relancer sa majorité et sa cote de popularité. Et, pour Xavier Bertrand, de tenter de remobiliser l'électorat populaire de l'UMP ainsi que de soigner son implantation locale et son image d'élu de terrain.
La ministre Valérie Pécresse l'a largement emporté, dimanche 22 mars, sur son collègue Roger Karoutchi lors de la primaire organisée chez les militants UMP de l'Ile-de-France (59,87% contre 40,13%). C'est donc elle qui conduira la bataille des élections régionales de 2010, face au socialiste sortant, Jean-Paul Huchon. Homme d'appareil et éternel second, lâché par Nicolas Sarkozy, Roger Karoutchi partait avec de nombreux handicaps. Inventaire.
Fondé en 2006 sur les cendres de Démocratie libérale, le parti d'Alain Madelin, Alternative libérale (1.500 adhérents revendiqués), compte présenter «quatre voire cinq listes» aux élections européennes de juin. «A.L.» ne cache pas sa volonté d'attirer «les déçus du sarkozysme». Mais faire l'éloge du libéralisme en pleine crise financière, le pari est osé.
Du 16 au 22 mars, les quelque 70.000 adhérents franciliens revendiqués par l’UMP votent par Internet pour départager les deux candidats aux primaires UMP pour conduire la bataille des élections régionales de 2010. Homme d'appareil et éternel second, lâché par Nicolas Sarkozy, Roger Karoutchi est distancé par sa rivale, la ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse. Inventaire de ses handicaps.
Discret pendant les deux premières années du mandat de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé sort de sa réserve depuis quelques mois. Revenir sur le devant de la scène le démange, et pourquoi pas rentrer au gouvernement «s'il faut un grand rassemblement autour du président pour faire face à une crise majeure». Mais avec quelles troupes? Alors que l'ancien premier ministre sort un livre et déploie un «plan médias» d'envergure, Mediapart est parti à la recherche des «juppéistes». Non sans difficulté.
Engagé à l'écran dans le très polémique Welcome, le dernier film de Philippe Lioret, Vincent Lindon s'implique aussi à la ville. Lui qui avait activement soutenu François Bayrou, lors de la présidentielle de 2007, conserve aujourd'hui des «contacts réguliers et amicaux» avec le leader du MoDem, sans pourtant être encarté dans le mouvement.
Les négociations ont échoué, lundi 21 février, au soir, en Guadeloupe, après 9 heures de pourparlers, le Medef refusant l'accord accepté par les autres organisations patronales. Le LKP a appelé à un durcissement de la grève «si l'Etat ne prend pas ses responsabilités». Jacques Chirac s'est souvent vanté de sa popularité dans les DOM-TOM, quand son successeur n'a pas marqué d'intérêt particulier pour l'outre-mer. Comment les artisans de la politique chiraquienne ultramarine jugent-ils la gestion de la crise par le chef de l'Etat? La politique de Nicolas Sarkozy marque-t-elle une réelle rupture?
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Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.