Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Discret pendant les deux premières années du mandat de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé sort de sa réserve depuis quelques mois. Revenir sur le devant de la scène le démange, et pourquoi pas rentrer au gouvernement «s'il faut un grand rassemblement autour du président pour faire face à une crise majeure». Mais avec quelles troupes? Alors que l'ancien premier ministre sort un livre et déploie un «plan médias» d'envergure, Mediapart est parti à la recherche des «juppéistes». Non sans difficulté.
Engagé à l'écran dans le très polémique Welcome, le dernier film de Philippe Lioret, Vincent Lindon s'implique aussi à la ville. Lui qui avait activement soutenu François Bayrou, lors de la présidentielle de 2007, conserve aujourd'hui des «contacts réguliers et amicaux» avec le leader du MoDem, sans pourtant être encarté dans le mouvement.
Les négociations ont échoué, lundi 21 février, au soir, en Guadeloupe, après 9 heures de pourparlers, le Medef refusant l'accord accepté par les autres organisations patronales. Le LKP a appelé à un durcissement de la grève «si l'Etat ne prend pas ses responsabilités». Jacques Chirac s'est souvent vanté de sa popularité dans les DOM-TOM, quand son successeur n'a pas marqué d'intérêt particulier pour l'outre-mer. Comment les artisans de la politique chiraquienne ultramarine jugent-ils la gestion de la crise par le chef de l'Etat? La politique de Nicolas Sarkozy marque-t-elle une réelle rupture?
Reconquête de l'électorat populaire, relance du débat, remise en ordre de marche des fédérations: un mois après son arrivée à la tête de l'UMP, le nouveau secrétaire général tente d'imprimer sa marque rue de la Boétie et de faire sa «révolution». Mais la «rupture» annoncée a lieu pour l'essentiel avec son prédécesseur, Patrick Devedjian, dont l'impopularité chez les militants avait atteint les sommets. Pour le reste, un seul mot d'ordre: fidélité au véritable chef, Nicolas Sarkozy.
Outre ce qu'elle dit du ras-le-bol et de la précarité d'une partie des Français, la grève générale aux Antilles révèle aussi une majorité dépassée qui gère la crise d'une manière pour le moins «hasardeuse». Et elle pose à nouveau l'éternelle question: à quoi sert donc François Fillon? Décryptage en trois actes d'une négociation dérobée à Matignon.
Trois études rendues publiques lundi 9 février démontrent un net décrochage du chef de l'Etat dans les sondages - il perd entre quatre (LH2 et Sofres) et neuf points (Ipsos) en un mois. Des baromètres qui vont dans le sens de l'enquête menée par l'institut CSA au lendemain de l'émission «Face à la crise» de Nicolas Sarkozy (52% d'opinions négatives), tandis qu'un sondage Opinion Way du même jour annonçait au contraire une majorité de Français convaincue par la prestation du président.
Réuni en conférence nationale, dimanche 8 février, à la Mutualité, à Paris, le MoDem a donné le coup d'envoi de sa campagne pour les élections européennes en présentant ses 17 têtes de liste. S'il ouvre ses portes à trois personnalités de la société civile (dont le fondateur de Marianne, Jean-François Kahn), le mouvement n'a pas souhaité «prendre de risques» pour ce scrutin «challenge», véritable test pour la présidentielle de 2012.
Plus de 87% des délégués de la LCR ont acté, jeudi 5 février, la dissolution du parti d’Alain Krivine, à l’occasion de son 18e et dernier congrès. Un congrès marqué par l’enthousiasme de la majorité, impatiente de donner naissance, ce week-end, au NPA (Nouveau parti anticapitaliste), mais aussi par l’émotion des plus anciens d’enterrer la «Ligue» après quarante ans de combats politiques.
Alors que le CSA célébrait, mardi soir, son vingtième anniversaire autour de quelque 1.500 invités et du chef de l'Etat, dans l'arrondissement voisin, les députés ont adopté la réforme de l'audiovisuel public, qui entérine notamment la nomination du président de France Télévisions par le président de la République. De nouveau, le PS a très vivement dénoncé cette réforme tandis que les parlementaires proches de Dominique de Villepin critiquaient ouvertement Nicolas Sarkozy.
Depuis le communiqué du chef de l'Etat, jeudi 29 janvier, réagissant à la journée de manifestation, les déclarations se multiplient à droite. Ministres et responsables de l'UMP ont défilé, vendredi 30 janvier, dans les médias pour marteler le message de l'Elysée: la majorité entend «les inquiétudes» mais «maintiendra le cap» des réformes.
Le parti des Le Pen se réduit comme peau de chagrin. Après le départ fracassant de deux figures historiques, Carl Lang et Jean-Claude Martinez, en novembre, cinq élus ont claqué, mardi 27 janvier, la porte du groupe FN au conseil régional d'Ile-de-France, dont le proche de Bruno Gollnisch, Martial Bild. Ils protestent contre une direction qui «a abandonné tout esprit de rassemblement» et dénoncent «une machine à exclure les gens».
Le jeu des chaises musicales entre le gouvernement et l'UMP prend fin ce samedi, à La Mutualité, à Paris, où le mouvement réunit son conseil national. Le but: introniser ses têtes de listes pour les européennes de juin et élire la nouvelle direction. Un vote qui ne fait pas mystère puisque tout a déjà été arrêté, jeudi 22 janvier, par le véritable patron de l'UMP, Nicolas Sarkozy.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.