Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Parti goûter un «repos relatif» au Cap Nègre, Nicolas Sarkozy a laissé des consignes à ses ministres: «Soyez joignables et réactifs». La palme revient à Christian Estrosi qui s'est auto-proclamé «ministre des ouvriers»! Il bombarde le front social de visites et communiqués divers. L'Elysée a trouvé son avatar en la personne de cet «omniministre» (il a même eu le temps d'assister au départ du Tour de France le 5 juillet -photo). Tout cela commence à énerver Christine Lagarde, Xavier Darcos et Laurent Wauquiez. Décryptage d'un dispositif gouvernemental millimétré.
Une importante marche de protestation contre les violences ayant secoué la Nouvelle-Calédonie, au début du mois, a eu lieu mercredi 12 août à Nouméa. Ce rassemblement s'inscrit dans le contexte rappelé dernièrement par Mediapart, à l'occasion du protocole d'accord signé, le 6 août, entre le syndicat indépendantiste calédonien USTKE et la compagnie aérienne locale Aircal. Le climat reste toutefois tendu et l'USTKE entend maintenir son appel à la mobilisation «dans tout le pays», le 22 août. (L'article du 5 août a été actualisé ce mecredi 12 août)
Dans la mémoire collective, Francis Jeanson symbolise les «porteurs de valises», ces militants français qui transportaient argent et faux-papiers pour les combattants indépendantistes opérant en métropole durant la guerre d'Algérie. Fondateur, en 1957, d'un des premiers réseaux de soutien au FLN, Francis Jeanson est décédé samedi 1er août, à 87 ans. Il incarnait surtout, avec Sartre et autour de la revue Les Temps Modernes, la figure de l'intellectuel engagé des années 1960. Benjamin Stora retrace l'engagement de ce philosophe «discret» et néanmoins «voix dissidente».
Les deux hommes s'étaient rencontrés fin mai en se promettant de se revoir. A écouter certains socialistes au conseil régional d'Ile-de-France, Dominique de Villepin et François Bayrou discuteraient aujourd'hui dans la perspective des régionales de 2010 en Ile-de-France. Ils auraient même trouvé un troisième compère: le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. De parts et d'autres, on réfute de tels contacts. L'ancien premier ministre veut d'abord «rassembler». Il vient de créer un club.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a annoncé, mardi 21 juillet, que le temps de parole du chef de l’Etat dans les médias serait désormais décompté. S'il est difficile de voir comment les nouvelles règles seront appliquées, –tant la distinction entre ce qui relève du «débat national» ou non est floue–, la décision vise en tout cas à mettre fin à un déséquilibre criant, aggravé sous l'omniprésidence Sarkozy. Et, espérons-le, à limiter les complaisantes "soirées ORTF" comme celles du 14-Juillet dernier.
Trois ans avant l'échéance présidentielle, Nicolas Sarkozy profite de sa victoire aux européennes pour s'imposer comme le seul candidat possible de la droite en 2012, malgré une cote de popularité au ras des pâquerettes. Une manière d'écarter les éventuels prétendants à droite, Dominique de Villepin en tête. Une façon aussi d'entériner la mort de la démocratie et du débat à l'UMP, transformée en «machine à gagner les élections».
Un ancien maire PS en prison, un nouveau maire divers gauche sur qui les plaintes fusent, un ex-candidat socialiste qui promet de «rétablir la vérité». A Hénin-Beaumont, après la victoire du front anti-Front et l'élection, dimanche 12 juillet, de Daniel Duquenne, les couteaux ressortent à gauche. Pour Mediapart, Pierre Ferrari, le jeune socialiste qui s'est désisté après le premier tour, revient sur cinq années de combat avec Gérard Dallongeville et avec la fédération du Pas-de-Calais, «un Etat dans l'Etat», estime-t-il. Il nous explique pourquoi il était «gênant» pour la «fédé» et ce que celle-ci lui a «proposé» pour qu'il se range. Entretien sonore.
Hénin-Beaumont respire: la cité du bassin minier a échappé de peu, dimanche soir, à l'étiquette «ville FN». Le candidat divers gauche, Daniel Duquenne, l'a emporté de 528 voix sur le tandem Marine Le Pen-Steeve Briois (52,3 % contre 47,7%), dans ce second tour des municipales. Ce résultat reflète davantage un sursaut républicain qu'une véritable victoire de la gauche. Avec 1000 voix gagnées entre les deux tours, le Front national refuse de parler de défaite. Et conteste l'élection, dénonçant les «pressions» et le «chantage aux subventions» de son adversaire. Reportage et notre dossier spécial.
Le Front national n'a pas emporté la mairie de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), dimanche 5 juillet. La liste conduite par Steeve Briois et Marine Le Pen s'est inclinée devant celle de Daniel Duquenne (Divers gauche), 47,71% contre 52,29%. Le FN a annoncé qu'il contesterait l'élection devant le tribunal administratif «à cause du chantage aux subventions». Quelques incidents ont émaillé la proclamation des résultats. Ainsi, le vainqueur, Daniel Duquenne, a été visé par une bombe lacrymogène. Et les militants ont échangé des insultes. Retour, heure par heure, sur une journée électorale au dénouement heureux que Mediapart vous a fait vivre en direct. (Photos Marine Turchi)
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.