France

La taxe carbone rend électrique le «campus d'été» de l'UMP

Après le couac de vendredi, qui a vu François Fillon désavoué par l'Elysée sur le montant de la future taxe carbone, ministres et poids lourds de l'UMP tentent de rectifier le tir au Campus d'été du mouvement, ce week-end, à Seignosse (Landes). Et de convaincre qu'il ne s'agit pas d'une «augmentation» de la fiscalité mais d'une «transformation». «Le mouvement populaire est résolument pour», a martelé vendredi soir le secrétaire général du mouvement, Xavier Bertrand, à la tribune. Samedi, Jean-François Copé, le patron des députés UMP, a jeté à nouveau de l'huile sur le feu en refusant une taxe carbone qui serait «simplement une recette supplémentaire pour Bercy».

Marine Turchi

La taxe carbone ne doit pas être «simplement une recette supplémentaire pour Bercy». Samedi, dans une interview accordée à La Tribune, le patron des députés UMP, Jean-François Copé, a relancé le débat sur les modalités de la future taxe écologique. «Je ne suis pas hostile au principe de la fiscalité écologique. Mais [...] s'il s'agit par ce biais de récupérer 4 ou 5 milliards dans la poche des contribuables, ce n'est pas possible», explique-t-il.

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