A quelques jours de l'université d'été du PS, vendredi 28 août, à La Rochelle, la jeune garde socialiste accentue la pression sur la direction nationale. Outre l'épineuse question de la stratégie d'alliances du PS, relancée par le large rassemblement de Vincent Peillon, ce week-end, à Marseille, Martine Aubry devra réagir à une idée qui gagne du terrain au PS, poussée par Arnaud Montebourg: l'organisation de primaires ouvertes. Benoît Hamon, porte-parole du PS, a indiqué, lundi 24 août, que Martine Aubry évoquera la question dans son discours de La Rochelle, rappelant que la première secrétaire a déjà exprimé des positions «plutôt favorables à cetteidée-là puisque c'est elle qui a commandé un rapport à ArnaudMontebourg sur des primaires».
L’allianceL’alliance est de circonstances mais elle contraint la première secrétaire à réagir. Eparpillée depuis quelques mois, la jeune garde socialiste revient à la charge sur la question des primaires, à quelques jours de l’université du PS, qui s'ouvrira vendredi 28 août à La Rochelle. A l’automne dernier encore, lors du congrès de Reims, l'idée d’organiser des primaires pour désigner le candidat PS pour 2012 divisait les partisans des trois prétendants (Ségolène Royal, Bertrand Delanoë et Martine Aubry). Depuis, l’idée a fait du chemin, poussée notamment par Arnaud Montebourg. Le 21 août, dans une tribune intitulée «Que les Murs tombent !» et publiée sur le site du Nouvel Observateur, le secrétaire national PS à la rénovation menaçait de claquer la porte du parti si la direction enterrait son rapport en faveur des primaires ouvertes.