Ecartés des listes de la future direction du PCF par Marie-George Buffet, les refondateurs, emmenés par le député Patrick Braouezec, et les proches de Jean-Claude Gayssot, se sont réunis, à une semaine du 34e congrès du parti communiste, pour dénoncer une «purge» et pointer du doigt la «schizophrénie» de l'équipe dirigeante.
AA une semaine du congrès national du PCF, ceux qui se font appeler «les exclus» donnent de la voix. Evincés des listes de la future direction, lundi 1er décembre, par la commission de transparence des candidatures, les refondateurs (ou «communistes unitaires»), emmenés par le député de Seine-Saint-Denis, Patrick Braouezec, et l’ancien directeur de L’Humanité, Pierre Zarka, ainsi que les proches de l’ancien ministre des transports Jean-Claude Gayssot, se sont réunis, vendredi 5 décembre, dans un café de l’est parisien. Une conférence de presse improvisée pour expliquer ce qu’ils considèrent comme une «purge» à l'encontre de «ceux qui, au sein du conseil national, ont défendu l'idée que le parti communiste doit être partie prenante d'un processus de création d'une force unifiant les différents mouvements qui constituent la gauche du PS».