A Paris, l'UMP se divise en attendant de se trouver un champion pour 2014
Après sa cinglante défaite aux municipales, et en dépit des divisions entre la jeune garde et les caciques, l'UMP parisienne tente de se rassembler pour reconquérir la capitale. Vendredi 28 novembre, ce sont pourtant deux candidatures qui ont été déposées pour la présidence de la puissante fédération de Paris. Si Philippe Goujon, le sortant, soutenu par l'Elysée, devrait largement l'emporter le 17 décembre, un ancien collaborateur de Françoise de Panafieu trouble le jeu.
AA Paris, l’UMP a des airs de parti socialiste, en cette période de renouvellement de la fédération. La semaine passée, les adhérents de la capitale votaient pour leurs délégués de circonscription ainsi que leurs comités de circonscription qui formeront le comité départemental. Le 17 décembre, celui-ci élira le président de la puissante fédération de Paris (plus de 20.000 militants). Mais en attendant, la droite parisienne voit ses divisions resurgir (lire nos enquêtes du 28 mars et du 20 juin): vendredi 28 novembre, ce ne sont pas une mais deux candidatures qui ont été déposées pour la présidence de la fédération. Celle de Philippe Goujon, député-maire du XVe arrondissement et président sortant, et celle de Jérôme Dubus, conseiller de Paris du XVIIe, proche des libéraux de l’UMP et ancien collaborateur de Françoise de Panafieu.