La secrétaire nationale des Écologistes taille en pièces le discours de politique générale de François Bayrou, qu’elle appelle à censurer. Elle invite aussi les membres du Nouveau Front populaire à se retrouver malgré leurs divisions autour des négociations avec Matignon.
Les socialistes envisageaient dans un premier temps de ne pas censurer le gouvernement malgré l’absence de suspension de la réforme des retraites. Mais après le discours de François Bayrou et une fronde en interne, une partie du groupe a réalisé une nouvelle volte-face, rendant la situation plus illisible encore.
La commémoration des attentats de 2015 met en lumière l’évolution du discours des autoproclamés « militants laïques », qui ne concentrent plus seulement leurs attaques sur La France insoumise, mais s’en prennent désormais aussi aux autres composantes de gauche, dont le PS.
La mort du fondateur du Front national a provoqué un flot continu de commentaires fallacieux, silenciant son antisémitisme, son racisme et la torture qu’il a pratiquée en Algérie, pour saluer un « lanceur d’alerte ». La perte de sens est totale, y compris au plus haut niveau de l’État.
Après une année marquée par la montée de l’extrême droite dans les territoires ruraux et périurbains et une crise agricole sans précédent, Samuel Grzybowski, militant et essayiste, invite la gauche à se tourner vers les identités locales.
Une page se tourne pour la gauche militante du nord-est parisien : deux de ses QG depuis vingt ans ferment leurs portes, traduisant un phénomène de gentrification et d’exclusion des lieux politiques en dehors de la capitale.
Alors que le Nouveau Front populaire se fracture sur l’après-Barnier, le député de La France insoumise Paul Vannier et la sénatrice socialiste Laurence Rossignol expliquent leurs divergences.
La tentative de discussion avec l’Élysée a galvanisé le PS, réunifié autour de la rupture stratégique avec Jean-Luc Mélenchon. Chez les Écologistes, en revanche, les zigzags de la direction ont brouillé les lignes. Et au PCF, la crise est ouverte avec Fabien Roussel.
La réaction du leader de La France insoumise, se félicitant de la chute du despote, lui a valu des réactions ironiques. En cause : sa complaisance avec les soutiens du régime ayant écrasé la révolution syrienne. Il s’en défend, au prix d’une exégèse peu convaincante.
Le soir de l’allocution d’Emmanuel Macron, le Nouveau Front populaire tenait un meeting à Tours en présence de Lucie Castets. L’occasion de rencontrer l’électorat de la coalition, exaspéré par l’obstination du président de la République comme par les dissensions entre les chefs des partis de gauche.
En refusant obstinément de nommer à Matignon un premier ministre de gauche, le président se condamne a priori à enchaîner les motions de censure. Trois des quatre forces du Nouveau Front populaire appellent le camp présidentiel à se mettre autour de la table.
331 députés du NFP et du RN ont voté la censure du gouvernement de Michel Barnier. À l’Assemblée, l’événement, historique bien qu’attendu, a déclenché les hauts cris d’un camp présidentiel refusant toujours d’accepter la réalité politique des urnes.