Gauche(s)

Après les réquisitions contre Sarkozy, la gauche reste globalement silencieuse

Alors que le Parquet national financier vient de requérir sept ans d’emprisonnement contre l’ancien président de la République dans l’affaire des financements libyens, les réactions spontanées à gauche sont rares. Preuve d’une banalisation des « affaires » en politique ?

Mathieu Dejean

Un réquisitoire comme un coup de tonnerre... et un long silence consécutif. Au lendemain des réquisitions du Parquet national financier (PNF), réclamant une peine exemplaire de sept ans de prison contre Nicolas Sarkozy pour sanctionner le pacte de corruption présumé scellé avec la dictature libyenne, l’émoi politique est très limité. Même à gauche, où la lutte contre la corruption et les atteintes à la probité est censée être une valeur cardinale, les réactions officielles sont fort discrètes.

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