La réaction du candidat insoumis à la crise ukrainienne, jugée « complaisante avec Poutine », est vilipendée par ses concurrents socialiste et écologiste, qui espèrent en tirer profit.
Le collectif féministe, qui demande aux partis d’écarter « les auteurs de violences sexuelles et sexistes », lance un observatoire qui pèsera tant sur la présidentielle que sur les législatives.
Une culture militante peu rodée à l’exercice et des divergences internes entravent la campagne du candidat écologiste à l’élection présidentielle qui, en choisissant de ne pas faire de vagues, flirte avec l’invisibilisation.
Lâchée par le Parti radical de gauche, soutenue du bout des lèvres par la Primaire populaire, la candidate « unioniste » se retrouve plus isolée que jamais. Elle entend désormais se faire l’incarnation d’une gauche « hors parti ».
Après la marche pour l’égalité organisée à Paris samedi 12 février, le Comité Adama veut continuer à faire entendre sa voix à l’approche de la présidentielle. Nous avons interrogé ses protagonistes sur leur positionnement.
Plusieurs centaines de personnes, dont de nombreux militants antifascistes, se sont réunies mercredi soir devant la Sorbonne, à Paris, en soutien au candidat d’extrême gauche à l’élection présidentielle, visé par des affiches d’un groupuscule d’extrême droite.
Militant dans la section du Parti socialiste d’Anne Hidalgo, Liévin Feliho accuse la fédération de Paris de favoriser des proches de la candidate dans les désignations aux législatives, et d’avoir fraudé les statuts. Il a saisi la justice, qui l’a entendu le 7 février.
Organe de liaison entre les mouvements sociaux et la campagne de Jean-Luc Mélenchon, le parlement de l’Union populaire, qui rassemble désormais trois cents personnes, est aussi pensé comme une rampe de lancement pour les législatives, et un laboratoire de la reconstruction de la gauche. En cas de réussite, il aurait vocation à perdurer.
Les 120 propositions de Yannick Jadot misent davantage sur la crédibilité que sur la radicalité. Si la ligne de l’autonomie transparaît dans les domaines réservés de l’écologie, la partie sociale du programme montre l’existence de passerelles avec le centre-gauche. Au risque de la dilution dans l’offre social-démocrate ?
Encensée pour sa puissance d’incarnation par les uns, raillée pour son absence de projet par les autres, Christiane Taubira compte sur l’élan de la Primaire populaire, qui s’achève le 30 janvier. Mais sur le fond, il reste difficile de savoir à qui exactement parle cette candidature.
Dans une salle à moitié vide, la candidate socialiste à la présidentielle a estimé que le combat n’était pas perdu, même si la voie est « ardue et semée d’embûches ». En interne, certains la jugent déjà sans issue.
Ancienne chargée de campagne aux Amis de la Terre, l’activiste pour le climat Alma Dufour rejoint le parlement de l’Union populaire, en soutien à la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Elle explique les raisons de son passage du mouvement social au militantisme politique.