Pour préserver la cohésion du mouvement qu’ils ont construit, et qui se scinde sur l’attitude à avoir face au second tour de la présidentielle, les cadres insoumis refusent d’appeler clairement à voter Macron. Quand bien même beaucoup s’apprêtent à le faire.
Entre « néolibéralisme » et « fascisme », « nous sommes face à un faux choix » au second tour de la présidentielle, estime la romancière Kaoutar Harchi.
Devenue le centre de gravité à gauche, l’Union populaire avance ses pions pour construire une majorité avec les écologistes, les communistes et l’extrême gauche à l’Assemblée nationale, « sans volonté d’hégémonie ». De quoi éviter de réitérer la déception de 2017 ?
Alors que ressortent deux de ses textes hantés par le coup d’État contre Salvador Allende en 1973, la cinéaste franco-chilienne Carmen Castillo raconte comment la résurgence de la mémoire de l’Unité populaire a permis la victoire de Gabriel Boric au Chili.
Le sociologue Didier Eribon, qui a soutenu la campagne de Jean-Luc Mélenchon, analyse les causes de la poussée de l’extrême droite, et les défis qui attendent La France insoumise pour reconstituer durablement une pensée de gauche.
Le président sortant aurait bien vu la maire écologiste de Strasbourg ouvrir son meeting du 12 avril. Jeanne Barseghian explique pourquoi elle a refusé, en dépit de son appel à faire barrage à Marine Le Pen au deuxième tour.
Après le score décevant du candidat d’Europe Écologie-Les Verts, le politiste Bruno Villalba, auteur de « L’Écologie politique en France », expose les raisons pour lesquelles le parti reste en difficulté lors des élections décisives pour le pouvoir national.
Valérie Pécresse (LR) et Yannick Jadot (EELV), qui n’avaient pas anticipé un score inférieur à 5 % au premier tour, ont lancé des appels aux dons pour éviter la banqueroute. Plus prévoyant, le PS ne remboursera pas les fédérations qui avaient mis la main à la poche.
La Convention constitutionnelle tente de renforcer les droits de la nature face aux intérêts privés. Carolina Vilches, géographe et militante pour le droit à l’eau, siège dans la commission sur l’environnement. Elle explique les résistances qu’elle rencontre.
Le candidat du pôle écologiste réalise une contre-performance ce 10 avril en réunissant 4,7 % des voix. Dans son allocution, il a appelé aux dons pour rembourser sa campagne, et au sursaut pour les législatives. Au risque d’un effacement de son courant politique au plan national cinq ans durant.
Sur le plateau marqué par la mobilisation antimilitariste des années 1970, ingrédient de la victoire de François Mitterrand en 1981, les « historiques » se divisent sur une élection présidentielle incertaine pour la gauche et les écologistes.
À une semaine du premier tour de la présidentielle, les réunions publiques d’Anne Hidalgo, Fabien Roussel et Philippe Poutou étaient hantées par l’option du vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon. Lui estime avoir sauvé « l’humanisme radical » de la disparition.