Lucide sur l’avancée de l’extrême droite, l’ancien candidat d’extrême gauche à la présidentielle appelle à refuser la « dictature du fait accompli » : à condition d’éviter le sectarisme, le camp de l’émancipation peut se ressaisir.
Remaniement ministériel, extrême-droitisation du pays, atermoiements de la gauche... La présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale accuse Emmanuel Macron d’enfoncer la France « dans le déclin » et appelle son camp à s’unir pour construire l’alternative au Rassemblement national.
Le vote sur la loi immigration n’a pas provoqué le sursaut unitaire que certains escomptaient à gauche. L’union est de mise dans la rue, mais elle s’arrête là où les élections européennes commencent. Un paradoxe, alors que le Rassemblement national revendique déjà une « victoire idéologique ».
La justice a suspendu provisoirement les réformes liées au droit du travail prévues par le nouveau président argentin. Une première victoire pour le mouvement social, qui s’apprête à accentuer sa pression dans la rue, lors d’une grève générale le 24 janvier.
Dans le sillage des affaires révélant l’usage de produits stupéfiants dans une majorité qui défend une politique pénale répressive, nous avons interrogé le député de La France insoumise Éric Coquerel, tant sur ce double discours que sur le retard de la France en matière de prise en charge des addictions.
En pleine crise politique de la majorité et alors que l’extrême droite revendique une « victoire idéologique », les responsables des organisations de jeunesse des partis de gauche appellent leur camp à faire « front commun » et débattent des conditions de renaissance de l’union.
Au lendemain du vote de la loi immigration qui avalise la politique du RN, l’inquiétude et la colère dominent à gauche et au-delà. Pour beaucoup de personnalités politiques, mais aussi de membres de la société civile, l’union doit être la priorité pour préparer la « riposte ».
Le mouvement de gauche, qui se réunit en assemblée représentative samedi, doit ajuster sa stratégie dans un moment de turbulences. L’explosion de la Nupes, la diabolisation du parti par les droites et des désaccords internes mettent le noyau dur insoumis à rude épreuve.
Star de la science-fiction climatique, Kim Stanley Robinson publie en français une œuvre magistrale : « Le Ministère du futur », où il imagine comment sauver le monde du désastre grâce à la création monétaire sur fond d’écoterrorisme. Rencontres avec les technocrates des COP, lecture d’Andreas Malm, passion pour Marcel Proust : il ouvre sa boîte à outils littéraires et théoriques à Mediapart.
Le député socialiste de l’Essonne réagit à la récente proposition d’une marche contre l’antisémitisme, en recrudescence en France. Reprochant aux Insoumis une stratégie de conflictualisation systématique, il affirme la possibilité d’une ligne à la fois « rassurante et combative ».
L’historien italien s’inquiète des effets dévastateurs de l’instrumentalisation de la mémoire de l’Holocauste pour justifier la « guerre génocidaire » menée par l’armée israélienne à Gaza. Ce dévoiement pourrait causer une « remontée spectaculaire » de l’antisémitisme, alerte-t-il.
Après une mobilisation monstre pour l’hôpital fin septembre, dont ils étaient absents, les militants de gauche de Haute-Marne racontent leurs difficultés à disputer le terrain au Rassemblement national. L’extrême droite profite de ses nouveaux élus et d’un sentiment d’abandon dans les communes rurales pour s’enraciner.