Le choc des étudiants lillois après l’annulation d’une conférence de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan sur la Palestine a été décuplé par l’interdiction consécutive de la préfecture. Beaucoup dénoncent « un climat répressif » sur les soutiens à Gaza qui n’épargne pas les universités.
Deux ans après l’élection du président de gauche Gabriel Boric, la députée chilienne Camila Rojas Valderrama, membre du Front large, dont elle dirige le groupe au Parlement, explique les difficultés de l’alliance de gouvernement et témoigne de la normalisation de l’extrême droite pinochétiste.
Après l’annulation d’une conférence qu’il devait tenir avec Rima Hassan à l’université de Lille, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé en meeting « les petits chafouinages » de ses contempteurs. « Nous ne confondons pas un juif et un guerrier assassin israélien », répond-il aux accusations d’antisémitisme.
Tête de liste du Parti communiste français, le Picard de 28 ans a lancé sa campagne chez lui, en mêlant volonté de revanche sur le traité constitutionnel européen, combat contre le Rassemblement national et identification à la « gauche des territoires ».
Une dizaine d’ONG saisissent la justice française afin de suspendre les livraisons d’armes à Israël. Elles dénoncent un manque de transparence du gouvernement, dans un contexte où « personne ne peut ignorer tous les indices de commission de génocide » à Gaza.
Malgré son soutien historique au droit à l’autodétermination du peuple palestinien, le Parti communiste français n’est pas en première ligne du mouvement contre le risque de génocide à Gaza. Des militants attribuent cet « abandon » à la politique du « pas de côté » de Fabien Roussel. La direction défend, elle, sa constance sur le sujet.
Injures à répétition, menaces de mort, intimidations voire agressions physiques : le quotidien d’une partie des responsables insoumis est devenu suffocant depuis le 7 octobre. Dans ce contexte, certains craignent que le mouvement se replie sur lui-même.
Le député écologiste, visé par une plainte pour violences psychologiques sur son ex-compagne, a annoncé qu’il quittait son parti. Depuis 2022, des militantes l’accusent sans que la cellule d’écoute interne n’ait pu conclure son enquête.
Criminalisation des militants écolos, revers politiques, péril fasciste : l’activiste allemande pour le climat Luisa Neubauer et l’eurodéputé écologiste Benoît Biteau tirent le bilan de la « vague verte » cinq ans après, et se projettent vers des élections européennes incertaines.
Avec son dernier essai, la spécialiste de l’opinion publique prétend alerter, depuis le camp progressiste, sur les « dérives » de la « pensée intersectionnelle ». Mais son argumentation est accueillie avec gourmandise par la réacosphère, trop contente de voir ses obsessions légitimées.
Mobilisés en soutien aux salariés de l’usine Metex à Amiens, Manon Aubry, Léon Deffontaines et Marie Toussaint ont dénoncé d’une même voix, autour de François Ruffin, le laisser-faire de l’Europe face au dumping chinois. À l’initiative, le député picard veut mettre la question sociale au centre des européennes.
Depuis 2019, derrière Manon Aubry, les Insoumis s’investissent au Parlement européen en espérant faire la démonstration de leur utilité. Une pratique qui contraste avec l’attitude défiante de l’ex-eurodéputé Jean-Luc Mélenchon et témoigne de nouvelles ambitions stratégiques.