Le sociologue Christian Laval analyse la nomination de Michel Barnier à Matignon sous l’angle de la « fédération des droites » contre l’accession au pouvoir de la gauche. Un déni de démocratie « logique », selon lui, au regard de l’histoire longue du néolibéralisme.
Deux mois après l’arrivée du Nouveau Front populaire en tête des législatives, une manifestation pour « la défense de la démocratie » s’organise pour samedi. Si son succès n’est pas acquis, l’arrivée d’un homme de droite au poste de premier ministre la rend plus inflammable.
La candidate à la primature du Nouveau Front populaire réagit à la nomination du premier ministre de droite. L’ancienne directrice des finances de la ville de Paris détaille comment elle va incarner l’alternative de gauche et espère consolider l’alliance.
Devant quelque 1 500 soutiens, le député de la Somme a détaillé son plan pour que la gauche « gagne pleinement ». Mais pour parvenir à faire entendre largement sa ligne, le député qui a rompu avec La France insoumise doit résoudre un épineux problème d’organisation.
Affranchi de La France insoumise, le député François Ruffin fait sa rentrée dans la Somme samedi. Encore isolé, l’ambitieux élu tente de consolider un courant politique balbutiant, attaché à la France industrielle rurale.
Si des syndicats ont pris ouvertement fait et cause pour le NFP lors des élections législatives, l’heure est à la séparation : la rentrée sociale des partis politiques, le 7 septembre, n’emmènera pas avec elle les troupes syndicales, qui manifesteront le 1er octobre.
Le chef de l’État comptait profiter des divisions au sein du PS pour le rallier à son projet de « grande coalition ». Mais malgré des dissensions internes, le parti d’Olivier Faure se retrouve encore sur l’opposition au macronisme.
Trois des quatre composantes du Nouveau Front populaire tenaient leurs universités d’été ce week-end. Si des différences de forme et de fond se sont exprimées, la bataille pour Matignon et l’épée de Damoclès de l’extrême droite incitent à maintenir une stratégie commune.
Alors que Jean-Luc Mélenchon a ouvert la porte à un soutien sans participation de La France insoumise à un gouvernement Lucie Castets, celle-ci a été chaleureusement accueillie aux Amfis d’été du mouvement. Elle a sommé Emmanuel Macron de prendre une décision sans plus de consultations.
Samedi Jean-Luc Mélenchon a interpellé les macronistes et la droite en leur demandant s’ils étaient prêts à ne pas voter la censure d’un gouvernement Castets sans député Insoumis. La base militante de La France insoumise est plus soudée que jamais derrière la stratégie de sa direction.
Les dirigeants du Nouveau Front populaire pensent avoir marqué un point, vendredi 23 août, en faisant reconnaître sa défaite à Emmanuel Macron, mais restent loin de crier victoire. Le chef de l’État, pas décidé à nommer Lucie Castets, poursuit ses consultations.
À la veille d’une rencontre entre le Nouveau Front populaire et Emmanuel Macron, la députée de La France insoumise, vice-présidente de l’Assemblée nationale, fustige un statu quo qui a trop duré et alerte sur les conséquences d’un « déni de démocratie ».