Gauche(s)

À gauche, « l’après-Macron » donne le vertige

La dissolution annoncée par Emmanuel Macron met les partis de gauche au pied du mur. Alors que les élections européennes les ont divisés, ils n’ont d’autre alternative que l’union s’ils ne veulent pas disparaître au bénéfice de l’extrême droite. 

Mathieu Dejean et Manuel Magrez

Personne ne s’attendait à un tel ascenseur émotionnel. Dans la petite salle du XXarrondissement de Paris décorée aux couleurs de la liste du Parti socialiste (PS) et de Place publique menée par Raphaël Glucksmann, dimanche 9 juin, l’annonce d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale a fait l’effet d’un choc. Bouches bées, mains posées sur le front, le regard rivé sur l’image du président de la République diffusée sur les écrans de télévision, les militant·es arrivent à peine à réagir. Certain·es ont les yeux rougis.

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