Olivier Le Cour Grandmaison, auteur de « Racismes d’État, États racistes », voit dans l’utilisation du terme « barbares » par le ministre de l’intérieur un signe de plus de l’extrême-droitisation du parti Les Républicains. Il alerte sur les effets de cette stratégie délibérée, à la veille d’échéances électorales majeures.
Le 29 mai 2005, les partisans du « non » de gauche au traité constitutionnel européen réussissent une prouesse électorale. Vingt ans après, ils racontent la campagne « la plus politique » de leur vie. Un moment de recomposition accélérée, contrarié par leur incapacité à s’unir.
Le premier secrétaire sortant arrive au coude à coude avec ses opposants coalisés derrière Nicolas Mayer-Rossignol. Le sort d’Olivier Faure – et du rassemblement de la gauche et des écologistes – dépend désormais de Boris Vallaud et ses soutiens, qui en décideront le 5 juin.
Boris Vallaud en a fait sa bataille lors du congrès du Parti socialiste. Plus largement, Clémentine Autain, Lucie Castets et François Ruffin renouvellent aussi la critique de la société de marché. Une manière de conjurer les paniques morales qui saturent le débat public. Et d’avancer groupés ?
Concentrée sur la bataille politique contre l’extrême droite et lassée par les attaques à répétition, la base insoumise a accueilli le livre-enquête avec défiance. Certains militants, actuels ou anciens, y voient toutefois l’occasion d’ouvrir un véritable débat sur le fonctionnement du mouvement et sa quête d’hégémonie à gauche.
La parution du livre « La Meute » est un moment déterminant pour la gauche, qui suscite enfin des discussions stratégiques nécessaires et importantes, notamment sur les limites du leadership charismatique qu’incarne Jean-Luc Mélenchon.
Le gouvernement pourrait adopter la dissolution du collectif Urgence Palestine dans les prochaines semaines. Les avocats de l’organisation, qui contesteront cette décision devant le Conseil d’État, dénoncent « la partialité structurelle des autorités, qui décrédibilise l’initiative en elle-même ».
Boris Vallaud, qui espérait un congrès de la réconciliation, a échoué à fédérer les courants du Parti socialiste. Il a toutefois maintenu sa candidature face au « match retour » entre les partisans et les opposants à Olivier Faure, deux ans après leur violent affrontement.
Les autorités israéliennes ont refusé leurs visas d’entrée à vingt-sept parlementaires et élus locaux communistes, écologistes et de Génération·s emmenés par une association. Ils dénoncent un « délit d’opinion » et appellent le président de la République à réagir à cette « humiliation d’État ».
Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon se revendique du communalisme en vue des municipales de 2026. Un concept rattaché à l’histoire de la Commune de 1871 et qui parle aux sensibilités radicales. Mais sa version insoumise est loin de correspondre à l’idée de ses principaux inspirateurs.
Sans surprise, la secrétaire nationale sortante a été réélue dès le premier tour du congrès des Écologistes avec 73 % des suffrages exprimés. Avec ses nouveaux statuts et sa cheffe connue, le parti dispose d’un exécutif fort et cohérent. Mais il lui manque encore un programme pour réellement imposer l’écologie dans le débat public.
Marine Tondelier, qui s’apprête à être réélue secrétaire nationale des Écologistes, dit vouloir réarmer la doctrine du parti dans les prochains mois. Ses adversaires internes s’inquiètent pourtant d’un congrès « vide de contenu », qui n’a rien tranché sur le fond.