Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Annoncée en fanfare en début de quinquennat, l'abrogation du “décret Morano” assouplissant la réglementation des crèches n'est plus au programme. De quoi décevoir professionnels et parents, et relancer le débat sur les conditions de travail, malgré la hausse du nombre de places.
Le PDG de la Fnac a réussi un coup de maître : redresser en quelques années une enseigne en perdition, faisant grimper en flèche le cours de l'action. Socialement, l'opération n'a pas été indolore. Pour un certain nombre de salariés, l'annonce d'un bonus de 11 millions d'euros pour Bompard cette année est le coup de trop.
La loi Macron, légèrement censurée par le Conseil constitutionnel, est publiée ce vendredi 7 août dans le Journal officiel. Avec la loi Rebsamen, ces deux textes sont porteurs de changements majeurs, notamment sur le travail et l'emploi. Passage en revue de ce qui change.
La reconnaissance du burn out comme maladie professionnelle vit un parcours législatif mouvementé. Le mot fourre-tout a fini par masquer les vrais enjeux de la souffrance mentale au travail.
Avec un objectif de dépenses « historiquement bas » pour 2016 et 2017, comme le relève le directeur de la Sécu en personne, l'hôpital est au régime sec, au point de provoquer la colère croissante des personnels, des médecins, mais aussi celle des directeurs. Une grève a lieu ce jeudi, à l’appel de la CGT, de FO et de SUD.
Très critique sur l’élaboration de la loi Macron, le secrétaire général du syndicat Unsa réfute pour autant l’idée d’un gouvernement inféodé au patronat. Luc Bérille pointe aussi les faiblesses du syndicalisme à la française.
La mise en place d'un barème pour les indemnités obtenues aux prud'hommes par les salariés abusivement licenciés avait fait une entrée timide dans la loi Macron, première version. Le texte qui sort de l'assemblée après l'usage du 49-3 par Manuel Valls va beaucoup plus loin.
Pour réduire les distances, rationaliser les transports, diminuer les coûts, la grande distribution fait sa « révolution logistique », supprimant des centaines d'emplois de salariés qui chargent, déchargent, gèrent les stocks dans les entrepôts. Exemples chez Carrefour et Intermarché.
Si Manuel Valls aime l’entreprise, il aime encore plus le patronat. Avec ses mesures pour l’emploi, le premier ministre s’attache à répondre point par point aux demandes des employeurs, quitte à détricoter un peu plus le code du travail.
Le débat sur les seuils sociaux est loin d’être clos. La droite sénatoriale s’appuie sur l’exemple allemand pour faire bouger les choses dans la dernière ligne droite avant l’adoption de la loi Macron. Manuel Valls lui-même est favorable à un assouplissement et pourrait faire une annonce sur le sujet mardi.
La loi sur le dialogue social vient d’être adoptée solennellement à l’assemblée nationale. Le texte repassera à partir du 22 juin au Sénat, pour une adoption définitive cet été. Quels sont les principaux changements ? Qu’est-ce qui continue de faire polémique ? Mediapart fait le point.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.