Michaël Hajdenberg, né le 18 avril 1978, est journaliste à Mediapart, co-responsable du service Enquête. Auparavant, il a travaillé à Libération et à 20 minutes.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
De l’enquête au procès : l’affaire Legay — Podcast
Emmanuel Macron, Christian Estrosi et le procureur de la République de Nice l’assurent au lendemain de la manifestation des gilets jaunes du 23 mars 2019 : aucun membre des forces de l’ordre n’a touché Geneviève Legay, une pacifiste de 73 ans grièvement blessée. La journaliste Pascale Pascariello va alors mener tambour battant une enquête qui va pulvériser ce mensonge, et aboutir à un procès ce jeudi 11 janvier 2024. Premier volet de son récit.
De l’enquête au procès : l’affaire Legay — Podcast
Un policier, outré par les mensonges de sa hiérarchie, a donné à la journaliste de Mediapart la preuve que les autorités policières ont tout de suite su qu’elles étaient responsables des blessures de Geneviève Legay. Un gendarme haut gradé lui a plus tard permis de révéler que les gendarmes s’étaient ce jour-là opposés à cet ordre disproportionné. Mais comment ne pas mettre ces sources en difficulté ? Les explications de Pascale Pascariello.
Le 23 mars 2019, Geneviève Legay, 73 ans, est grièvement blessée à Nice lors d’une manifestation des gilets jaunes. Macron, Estrosi et le procureur de la République se précipitent pour disculper les policiers. Mais Pascale Pascariello va pulvériser leurs mensonges en démontrant la responsabilité du commissaire Souchi. La journaliste de Mediapart raconte son travail qui a conduit à l'ouverture d'une enquête judiciaire, un procès et une condamnation.
Olivier Dussopt va comparaître devant le tribunal correctionnel à partir du 27 novembre, tout en étant ministre d’Emmanuel Macron. Les journalistes de Mediapart qui ont mis au jour l’affaire Dussopt révèlent dans ce podcast ce qu'ils ont découvert et comment ils ont travaillé.
De l’enquête au procès : l’affaire Dussopt — Podcast
Dans ce second épisode, Fabrice Arfi et Marine Turchi racontent comment ils ont appris qu’une société de gestion de l’eau, bénéficiaire de contrats dans la commune d’Olivier Dussopt, avait offert à l’élu des œuvres de son artiste préféré. Sollicité à l’époque par téléphone, on peut entendre l’élu se noyer dans une réponse qu’il modifiera par la suite.
De l’enquête au procès : l’affaire Dussopt — Podcast
Olivier Dussopt comparaît devant le tribunal à partir du 27 novembre, tout en étant ministre du travail. Mathieu Magnaudeix et Antton Rouget relatent dans le premier épisode de ce podcast l’évolution de l’ancien socialiste, ses retournements de veste. Mais aussi ses tergiversations très politiques sur son coming-out.
Deux dirigeants du syndicat préféré de Jean-Michel Blanquer ont comparu en novembre devant le tribunal. Révélées par Mediapart, les malversations au sein d’Avenir lycéen avaient été volontairement ignorées par le ministère de l’éducation nationale. Antton Rouget raconte les dessous de son enquête dans ce podcast.
De l’enquête au procès : l’affaire Avenir lycéen — Podcast
Quelques jours après nos révélations, l’opposition s’empare de l’affaire. Le ministre peine à se justifier et la mission d’inspection déclenchée confirme nos informations. L’absence de précautions de certains médias va cependant avoir de graves conséquences pour un lycéen. Second épisode de notre podcast.
De l’enquête au procès : l’affaire Avenir lycéen — Podcast
Deux dirigeants du syndicat préféré de Jean-Michel Blanquer comparaissent le 24 novembre devant le tribunal. Révélées par Mediapart, les malversations au sein d’Avenir lycéen avaient été volontairement ignorées par le ministère de l’éducation nationale. Premier épisode du récit de notre enquête.
De l’enquête au procès : l’affaire Dupond-Moretti — Podcast
Jamais cela ne s’était produit. Jamais un ministre de la justice en exercice n'avait comparu devant un tribunal. Les journalistes de Mediapart racontent en podcast, à travers leurs investigations et leurs découvertes, l’ascension et les dérives de cet avocat qui n’imaginait pas devoir un jour plaider pour lui-même.
De l’enquête au procès : l’affaire Dupond-Moretti — Podcast
Dans le troisième et dernier épisode de notre podcast, les journalistes de Mediapart racontent la folle situation dans laquelle va se retrouver le ministre devant la Cour de justice de la République, une aberration de notre système judiciaire.
De l’enquête au procès : l’affaire Dupond-Moretti — Podcast
Dans le deuxième épisode de notre podcast, les journalistes de Mediapart racontent les dérives d’un Éric Dupond-Moretti qui, devenu ministre, a cherché à se venger des juges anticorruption qui l’avaient excédé quand il était avocat.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Les délires de Gérard Darmon, on pouvait en rire. Mais samedi soir, face à Laurent Ruquier, c’est le ministre de la justice Éric Dupond-Moretti qui a multiplié les mensonges sur Mediapart. Sans être contredit.
« Les vacances de Jean-Michel Blanquer à Ibiza... Est-ce que c’est d’importance primordiale ? », demande Laurent Ruquier à Edwy Plenel sur France 2. Comme si la communication catastrophique d'un ministre n'était pas d'intérêt public. Comme si nous préférions que ce soit cette information plutôt qu'une autre de nos révélations qui fasse événement.
Il y a les enquêtes. Et il y a les arrières cuisines. Ce qu’on donne à voir. Et ce qu’on ne raconte que rarement. Comment se conçoit l’information ? C'est l'objet de notre Lettre hebdomadaire du samedi.
Entre un ministre qui pense que des trafiquants de stups gagnent 100 000 euros par jour et des élus s’imaginant trop désirables pour être soupçonnés de viol, on ne sait plus qui récompenser. A vous de décider.
Nous ne parlons jamais des enquêtes que nous ne publions pas. Mais pour une fois, le travail réalisé par « Envoyé spécial » sur Nicolas Hulot nous en donne l’occasion. Combien de fois, depuis quatre ans, avons-nous été interpellés sur les possibles agressions sexuelles de l’ancien ministre ?