Michaël Hajdenberg, né le 18 avril 1978, est journaliste à Mediapart, co-responsable du service Enquête. Auparavant, il a travaillé à Libération et à 20 minutes.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En Suisse, on n'a pas la mémoire courte. Et les malheurs d'Eric Woerth font resurgir des souvenirs pas si lointains, y compris au sein de l'UMP locale.
Nicolas Sarkozy a mêlé dans un communiqué insécurité, Roms et gens du voyage. Christophe Robert, sociologue membre de la commission consultative des gens du voyage, revient sur les préjugés historiques liés à ces communautés.
Face à la double enquête menée par Philippe Courroye et Isabelle Prévost-Desprez et en l'absence de tout juge d'instruction, procureurs, juges et avocats s'alarment du discrédit qui frappe la justice. «La situation actuelle n'est pas tenable», estime l'association française des magistrats instructeurs.
Confusions, enfumage ou erreurs: le président a multiplié les inexactitudes lors de son intervention télévisée. Du bouclier fiscal à l'absentéisme scolaire en passant par les magistrats, voici quelques exemples.
L'île d'Arros, joyau des Seychelles, serait une propriété de Liliane Bettencourt destinée à François-Marie Banier. Logée dans une fondation au Liechtenstein, elle n'a jamais été déclarée au fisc français. Mais que sait-on de cette île ? Témoignages et photos lèvent un peu le voile.
Il est rare qu'un ministre fasse autant l'unanimité contre lui. Il n'empêche: le passage de Christian Blanc au secrétariat au Grand Paris aura fait bouger les lignes et la région.
Liliane Bettencourt était l'invitée grand format du journal de Claire Chazal, vendredi 2 juillet. «Un bon coup» pour la chaîne mais qui fait débat vu la façon dont TF1 traite l'affaire.
Dans ses permanences, Jean-Christophe Lagarde, maire de Drancy (Seine-Saint-Denis), fait face aux récits les plus farfelus et aux demandes les plus désespérées, notamment dans les «poches de ghettos». Il tente de convaincre qu'il faut garder espoir. Second volet de notre reportage.
Réunions de quartier interminables, soupçons de corruption, emploi du temps ingérable, absence d'intérêt pour les enjeux nationaux: la vie de maire de banlieue a tout du sacerdoce. Après Stéphane Gatignon (Europe Ecologie) à Sevran, Mediapart a suivi sur la durée un autre jeune maire de banlieue d'une ville pauvre de Seine-Saint-Denis: Jean-Christophe Lagarde (Nouveau Centre), à Drancy.
Mohammed, 21 ans, a été condamné pour avoir insulté le président de la République. A la suite de son interpellation à la gare de Saint-Denis, il a écopé d'une Incapacité temporaire totale (ITT) de travail de neuf jours.
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Les délires de Gérard Darmon, on pouvait en rire. Mais samedi soir, face à Laurent Ruquier, c’est le ministre de la justice Éric Dupond-Moretti qui a multiplié les mensonges sur Mediapart. Sans être contredit.
« Les vacances de Jean-Michel Blanquer à Ibiza... Est-ce que c’est d’importance primordiale ? », demande Laurent Ruquier à Edwy Plenel sur France 2. Comme si la communication catastrophique d'un ministre n'était pas d'intérêt public. Comme si nous préférions que ce soit cette information plutôt qu'une autre de nos révélations qui fasse événement.
Il y a les enquêtes. Et il y a les arrières cuisines. Ce qu’on donne à voir. Et ce qu’on ne raconte que rarement. Comment se conçoit l’information ? C'est l'objet de notre Lettre hebdomadaire du samedi.
Entre un ministre qui pense que des trafiquants de stups gagnent 100 000 euros par jour et des élus s’imaginant trop désirables pour être soupçonnés de viol, on ne sait plus qui récompenser. A vous de décider.
Nous ne parlons jamais des enquêtes que nous ne publions pas. Mais pour une fois, le travail réalisé par « Envoyé spécial » sur Nicolas Hulot nous en donne l’occasion. Combien de fois, depuis quatre ans, avons-nous été interpellés sur les possibles agressions sexuelles de l’ancien ministre ?