Michaël Hajdenberg, né le 18 avril 1978, est journaliste à Mediapart, co-responsable du service Enquête. Auparavant, il a travaillé à Libération et à 20 minutes.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le sort du président PS de la région Île-de-France, menacé d'un recours devant le conseil d'Etat, attendra encore trois semaines au minimum. Décryptage de la situation juridique et de ses possibles conséquences dévastatrices.
Edouard Balladur a, pour sa campagne de 1995, pulvérisé le plafond légal des dépenses. S'il n'avait pas été sauvé par le Conseil constitutionnel, contre l'avis des rapporteurs, l'ancien premier ministre aurait dû renoncer à 30 millions d'aides publiques et rembourser à l'Etat 7 millions de francs. Révélations.
Jean-Paul Huchon pourrait perdre la présidence de la région. Un rapporteur du Conseil d'Etat a estimé, vendredi 3 décembre, qu'une campagne de publicité sur les transports régionaux, menée en période électorale, contrevenait à la loi.
Mediapart dévoile la triple casquette de Philippe Dominati, sénateur UMP, administrateur d'une entreprise d'éoliennes et du leader mondial des centres d'appels. Quels intérêts, au juste, s'emploie-t-il à défendre au Parlement?
Le nouveau gouvernement est marqué surtout par ceux qui n'en sont plus: adieu les ministres d'ouverture, Fadela Amara et Bernard Kouchner ou encore Jean-Marie Bockel, adieu le ministère de l'immigration et de l'identité nationale, départs fracassants de Jean-Louis Borloo et Hervé Morin... et en catimini d'Eric Woerth.
Eric Woerth, maintenu contre vents et marées au gouvernement cet été, puis face à la mobilisation contre les retraites cet automne, n'aura tout de même pas survécu au remaniement.
En juin, Nicolas Sarkozy avait demandé aux ministres de ne pas employer plus de 20 conseillers dans leur cabinet. Mais Mediapart s'est procuré un document qui montre qu'au ministère du budget, chantre de la rigueur, ils sont 34 à s'affairer.
Les associations de défense des mal-logés doivent être reçues mercredi 10 novembre par François Fillon. Alors que la crise frappe de plein fouet leurs usagers, leurs budgets sont réduits.
Elisabeth Guigou, ministre de la justice du gouvernement Jospin, s'insurge: la présidence de la République ne devrait pas poursuivre des médias. Et l'immunité présidentielle ne devrait pas être étendue aux collaborateurs du chef de l'Etat.
Le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale avait été épinglé par le livre de l'ancien haut-commissaire sur les conflits d'intérêts. En réplique, des députés UMP ont défendu, vendredi 5 novembre, un amendement visant à supprimer la rémunération de Martin Hirsch, devenu président de l'Agence du service civique.
Des études d'opinion commandées en dépit des procédures? Et alors? Le parquet de Paris vient de décider que l'immunité présidentielle protégeait également les collaborateurs du président et les bénéficiaires des contrats, en l'occurrence Patrick Buisson, conseiller ès sondages de Nicolas Sarkozy. Affaire classée.
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Les délires de Gérard Darmon, on pouvait en rire. Mais samedi soir, face à Laurent Ruquier, c’est le ministre de la justice Éric Dupond-Moretti qui a multiplié les mensonges sur Mediapart. Sans être contredit.
« Les vacances de Jean-Michel Blanquer à Ibiza... Est-ce que c’est d’importance primordiale ? », demande Laurent Ruquier à Edwy Plenel sur France 2. Comme si la communication catastrophique d'un ministre n'était pas d'intérêt public. Comme si nous préférions que ce soit cette information plutôt qu'une autre de nos révélations qui fasse événement.
Il y a les enquêtes. Et il y a les arrières cuisines. Ce qu’on donne à voir. Et ce qu’on ne raconte que rarement. Comment se conçoit l’information ? C'est l'objet de notre Lettre hebdomadaire du samedi.
Entre un ministre qui pense que des trafiquants de stups gagnent 100 000 euros par jour et des élus s’imaginant trop désirables pour être soupçonnés de viol, on ne sait plus qui récompenser. A vous de décider.
Nous ne parlons jamais des enquêtes que nous ne publions pas. Mais pour une fois, le travail réalisé par « Envoyé spécial » sur Nicolas Hulot nous en donne l’occasion. Combien de fois, depuis quatre ans, avons-nous été interpellés sur les possibles agressions sexuelles de l’ancien ministre ?