Michaël Hajdenberg, né le 18 avril 1978, est journaliste à Mediapart, co-responsable du service Enquête. Auparavant, il a travaillé à Libération et à 20 minutes.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
A l'approche du second tour de l'élection présidentielle, François Hollande précise ses engagements sur la moralisation de la vie politique. Face à la justice, le président serait presque un citoyen comme un autre. Quant aux députés, certains devront, dit-il, renoncer à leur métier. Explications.
Sylvain Crépon, sociologue à l’université de Paris-Ouest-Nanterre, spécialiste du Front national, analyse le score de Marine Le Pen. Pour lui, elle a su revenir sur les fondamentaux du parti et mobiliser les abstentionnistes. Le parti va se ressouder autour d'elle. Et elle a toutes les cartes en mains.
La Commission des sondages a déjà contrôlé 373 sondages depuis le début de la campagne, environ 35 % de plus qu'en 2007. Elle n'a épinglé que quelques journaux, qui ont extrapolé à partir de mini-échantillons.
L'Assemblée a accordé pendant des décennies des prêts à des députés dans des conditions ultra-avantageuses. Mediapart en révèle l'ampleur en publiant des données inédites.
Depuis deux semaines, un décret agite le microcosme politique et judiciaire : il dispense anciens ministres et parlementaires de passer le concours pour devenir avocats. Mediapart révèle que le conseil d'État ne souhaitait pas que les parlementaires en exercice puissent bénéficier de cette passerelle. Matignon a passé outre.
La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques vient de dénier à Mediapart le droit de consulter plusieurs documents clés de la campagne de 2007 concernant le Front national, en dépit de l'avis de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA), qui nous avait donné raison le 28 février dernier. Le mystère reste donc entier sur certaines dépenses « électorales ».
En 1997, selon nos informations, Nicolas Sarkozy a emprunté 1,68 million de francs auprès de l'Assemblée nationale pour acheter son appartement de l'île de la Jatte. Bien loin des plus de 3 millions de francs qu'il avait évoqués. Reste donc un trou de près de 2 millions de francs dans le montage financier, qui reste inexpliqué.
Alors que les doutes se multiplient sur la légalité du financement des campagnes présidentielles de 1995 et de 2007, rien ne garantit que celle de 2012 sera plus propre. Les pouvoirs de la Commission en charge de contrôler les comptes des candidats sont en effet extrêmement limités. Analyse.
Le président de l’Assemblée n’a pas trouvé trace d’un prêt de 3 millions de francs accordé à Nicolas Sarkozy en 1997 pour l’achat de son appartement. Bernard Accoyer reconnaît que les prêts immobiliers accordés aux députés ont toujours été plafonnés à un niveau beaucoup plus bas.
Lors de sa conférence de presse, jeudi, Nicolas Sarkozy a été interrogé par Mediapart sur le financement fantôme (plus de 3 millions de francs) de son appartement acheté sur l'île de la Jatte, à Neuilly, en 1997. Il a affirmé avoir bénéficié de prêts de l'Assemblée nationale, alors qu'on n'en trouve aucune trace dans l'acte de vente. Et que l'Assemblée nationale dit ne pas accorder de prêt immobilier d'un montant aussi élevé. Le mystère demeure entier.
D’après nos informations, le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert, vient de créer une structure dédiée aux plus riches soutiens de son poulain, sobrement baptisée : « L’équipe présidentielle 2012 ».
Certains magasins Ikea ont offert des cadeaux à des policiers. Un document récupéré par Mediapart montre qu'à Gonesse, en banlieue parisienne, le directeur lui-même a distribué des bons d'achat de 100 euros. A « Paris-Nord », les accointances entre le responsable sécurité du magasin et certains policiers étaient patentes, d'après des courriels internes en possession de Mediapart. Sur le dos des salariés ?
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Les délires de Gérard Darmon, on pouvait en rire. Mais samedi soir, face à Laurent Ruquier, c’est le ministre de la justice Éric Dupond-Moretti qui a multiplié les mensonges sur Mediapart. Sans être contredit.
« Les vacances de Jean-Michel Blanquer à Ibiza... Est-ce que c’est d’importance primordiale ? », demande Laurent Ruquier à Edwy Plenel sur France 2. Comme si la communication catastrophique d'un ministre n'était pas d'intérêt public. Comme si nous préférions que ce soit cette information plutôt qu'une autre de nos révélations qui fasse événement.
Il y a les enquêtes. Et il y a les arrières cuisines. Ce qu’on donne à voir. Et ce qu’on ne raconte que rarement. Comment se conçoit l’information ? C'est l'objet de notre Lettre hebdomadaire du samedi.
Entre un ministre qui pense que des trafiquants de stups gagnent 100 000 euros par jour et des élus s’imaginant trop désirables pour être soupçonnés de viol, on ne sait plus qui récompenser. A vous de décider.
Nous ne parlons jamais des enquêtes que nous ne publions pas. Mais pour une fois, le travail réalisé par « Envoyé spécial » sur Nicolas Hulot nous en donne l’occasion. Combien de fois, depuis quatre ans, avons-nous été interpellés sur les possibles agressions sexuelles de l’ancien ministre ?