Michaël Hajdenberg, né le 18 avril 1978, est journaliste à Mediapart, co-responsable du service Enquête. Auparavant, il a travaillé à Libération et à 20 minutes.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
François Hollande veut désormais « assurer la publication et le contrôle du patrimoine de tous les ministres et des parlementaires ». L’annonce est censée rassurer. Dans les faits, la transparence ne garantit rien. Le « contrôle » ? Tout dépendra de son intensité.
En 1992-1993, avant même de créer sa société Cahuzac Conseil, l'ancien ministre du budget s'était mis au service des laboratoires pharmaceutiques, selon les documents que nous avons consultés. Juste après avoir quitté le cabinet Evin, où il était en charge du médicament.
L’information judiciaire, ouverte mardi, vise non seulement des faits de « blanchiment de fraude fiscale », mais aussi l'argent que le ministre, désormais démissionnaire, aurait touché grâce à l'industrie pharmaceutique.
Luc Broussy a remis ce lundi à Jean-Marc Ayrault un rapport censé dessiner la future politique française face au « vieillissement ». Mais quels intérêts défend l'auteur, ancien représentant des maisons de retraites à but lucratif ? D'autant que l'homme a aussi monté une société de conseil à ces établissements ainsi qu'à des collectivités, tout en dirigeant un groupe de presse dans le secteur.
À l'occasion de la conférence de consensus sur la récidive, Mediapart a interrogé d'anciens détenus qui expliquent pourquoi la prison est criminogène. Aujourd'hui, Milko Paris, traumatisé par ses détentions quand il était mineur, condamné pour un homicide qu'il n'a jamais reconnu, détaille la violence carcérale.
À l'occasion de la conférence de consensus sur la récidive, Mediapart a interrogé d'anciens détenus qui expliquent pourquoi la prison est criminogène. Aujourd'hui en liberté conditionnelle, Vanessa, ancienne mule tombée deux fois pour des escroqueries aux banques, témoigne.
Être plus sévère entraînera une baisse de la délinquance : c'était la doctrine de la droite ces dix dernières années, et en cet été 2013, celle de Manuel Valls. Cela n'a pas fonctionné, comme l'expliquait en février dernier Nicole Maestracci, présidente de la conférence de consensus sur la récidive, qui propose une nouvelle doctrine pénale.
À l'occasion de la conférence de consensus sur la récidive, Mediapart interroge d'anciens détenus qui expliquent pourquoi la prison est criminogène. Hafed Benotman, 52 ans, témoigne. Il a passé dix-huit ans derrière les barreaux pour des braquages à répétition : «Il y aurait récidive si la prison réglait ton problème et que tu recommençais. Mais en prison, on ne règle jamais ton problème.»
Dans son rapport annuel, la Fondation Abbé Pierre se félicite des objectifs affichés par le gouvernement en matière de politique du logement. Mais regrette que derrière les mots de la ministre Cécile Duflot, les actes ne soient pas toujours à la hauteur.
Deux anciens responsables de la sécurité d'Ikea, Jean-François Paris et Sylvie Weber, ont été mis en examen dans le cadre de l’information judiciaire ouverte sur la surveillance de salariés et de clients de l’entreprise.
Dans les catégories sociales les plus aisées, le choix entre école privée ou école publique correspond à des stratégies très différenciées selon qu'elles appartiennent culturellement au « pôle public », ou au monde de l'entreprise. Entretien avec la sociologue Agnès Van Zanten.
Au moment où le ministre Vincent Peillon présente son projet de loi sur la refondation de l'école, Mediapart a demandé à l'ensemble des ministres s'ils avaient scolarisé leurs enfants dans le privé ou le public. À quelques exceptions près, ils répondent avoir choisi le public.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Les délires de Gérard Darmon, on pouvait en rire. Mais samedi soir, face à Laurent Ruquier, c’est le ministre de la justice Éric Dupond-Moretti qui a multiplié les mensonges sur Mediapart. Sans être contredit.
« Les vacances de Jean-Michel Blanquer à Ibiza... Est-ce que c’est d’importance primordiale ? », demande Laurent Ruquier à Edwy Plenel sur France 2. Comme si la communication catastrophique d'un ministre n'était pas d'intérêt public. Comme si nous préférions que ce soit cette information plutôt qu'une autre de nos révélations qui fasse événement.
Il y a les enquêtes. Et il y a les arrières cuisines. Ce qu’on donne à voir. Et ce qu’on ne raconte que rarement. Comment se conçoit l’information ? C'est l'objet de notre Lettre hebdomadaire du samedi.
Entre un ministre qui pense que des trafiquants de stups gagnent 100 000 euros par jour et des élus s’imaginant trop désirables pour être soupçonnés de viol, on ne sait plus qui récompenser. A vous de décider.
Nous ne parlons jamais des enquêtes que nous ne publions pas. Mais pour une fois, le travail réalisé par « Envoyé spécial » sur Nicolas Hulot nous en donne l’occasion. Combien de fois, depuis quatre ans, avons-nous été interpellés sur les possibles agressions sexuelles de l’ancien ministre ?