Michaël Hajdenberg, né le 18 avril 1978, est journaliste à Mediapart, co-responsable du service Enquête. Auparavant, il a travaillé à Libération et à 20 minutes.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La rédaction de TV5 est en colère. Une consigne, appliquée, a conduit TV5 à ne pas diffuser certains reportages touchant aux 20 ans de Tiananmen sur son réseau Asie. Autocensure pour conserver la diffusion de la chaîne en Chine? La direction dément. Mais la société des journalistes attend de plus amples explications.
En plein Paris, autour des gares du Nord et de l'Est, quelques centaines de personnes errent au milieu du flot de voyageurs. Prostitution, notamment de mineurs, toxicomanie, errance de familles roumaines: quatre chercheurs ont mené pendant plusieurs mois une étude ethnographique des lieux que Mediapart dévoile. A la lecture, l'absence de réponse des pouvoirs publics apparaîtrait criante. Plongée dans un monde ignoré.
Que sont-ils devenus? Comment vivent-ils la crise? Mediapart a interrogé les ouvriers, salariés, intérimaires que nous avions croisés il y a six mois au fil de notre route de la crise. Nous avons retrouvé Valéry l'ouvrier des Ardennes en colère (photo), Florence la découpeuse de volailles, Christian l'ouvrier de PSA. Ils racontent leur quotidien de victimes de la crise, la difficulté de retrouver un emploi, les missions d'intérim. Mais aussi l'espoir: Sonia, licenciée de la Camif, est en train de créer son entreprise. Chez Souleiado, à Tarascon (Bouches-du-Rhône), les employés ont retrouvé le sourire après avoir été rachetés. Paroles de témoins ordinaires d'une crise sociale qui continue à sévir, un peu partout en France.
Fabriquer du rosé en mélangeant du vin rouge et du vin blanc: depuis janvier, un projet de règlement européen l'envisage. Les viticulteurs français entrent en fureur. Et pourquoi pas accorder une appellation Bordeaux supérieur aux vins de Timisoara pendant qu'on y est? Face à une telle menace, c'est tout le pays qui lève le coude et Michel Barnier qui est rincé. Un peu tard.
Roland Castro pense son heure arrivée. Le chef de l'Etat a repris nombre de ses idées dans son discours sur le Grand Paris, le 29 avril. L'architecte espère donc transformer la région en profondeur d'ici 2022. De François Mitterrand à Nicolas Sarkozy, en passant par Villiers-le-Bel, le mont Valérien, les grands ensembles et les pavillons: tour d'horizon avec l'architecte d'une région en instance de transformation.
Lundi 1er juin, dans toute la France, le RMI fera place au RSA, un dispositif souhaité et mis en place par Martin Hirsch. Mais le changement se fera sans que l'on puisse affirmer avec certitude que le nouveau système favorise le retour à l'emploi, qui constitue pourtant un de ses objectifs majeurs. Pour connaître le vrai impact du RSA, il faudra donc attendre... Afin d'éclairer le débat, Mediapart vous propose de retrouver tous ses articles sur le sujet.
Le 1er juin, dans toute la France, le RMI fera place au RSA, un dispositif mis en place par Martin Hirsch. Ce changement se fera sans que l'on puisse affirmer que le nouveau système favorise le retour à l'emploi, objectif majeur du RSA. Mediapart a pris connaissance en avant-première des données du rapport final du comité national d'évaluation: il reste extrêmement prudent.
Le 1er juin, le RSA entrera en vigueur. Mis en œuvre par Martin Hirsch (photo), il vise notamment à réformer le revenu minimum pour favoriser le retour à l'emploi. Or une étude menée en Seine-Saint-Denis, où le RSA est expérimenté depuis un an dans six villes, montre que, pour l'instant, les allocataires des communes qui sont restées au RMI travaillent plus que les bénéficiaires du RSA ! Explications.
Le quartier des poètes, à Pierrefitte-sur-Seine, est une cité récente sinistrée, qui illustre tous les échecs de la politique de la ville au cours des vingt-cinq dernières années. Sur fond de pauvreté et de chômage, la délinquance et le trafic de drogue prospèrent. Un projet de rénovation urbaine, visant à remodeler le quartier, doit aboutir en 2013. Mais le chantier social est tellement immense qu'il est aujourd'hui difficile d'envisager des jours meilleurs. Suite de notre enquête à Pierrefitte, une ville de Seine-Saint-Denis. Au moment où l'Elysée agite le projet du Grand Paris, cette réalité de la banlieue est oubliée.
Le collectif Les Morts de la rue organise mercredi au Panthéon une cérémonie en hommage aux 253 sans-abri décédés depuis le mois de novembre. «Chaque homme est grand», rappelle le collectif. A cette occasion, Mediapart révèle quelques statistiques surprenantes sur les causes de ces morts. Et lance un débat sur les politiques publiques censées combattre un mal qui ne faiblit pas.
La crise du logement qui frappe l'Ile-de-France génère des situations de suroccupation dans toute la région. A Pierrefitte-sur-Seine, comme dans d'autres villes de Seine-Saint-Denis, on se divise à présent les pavillons. Les familles se groupent pour acheter. Ou louent à un marchand de sommeil une chambre de l'habitation, à un prix indécent. Reportage.
Nicolas Sarkozy a annoncé le 29 avril ses très grands projets pour la région capitale. Mais quels sont les besoins réels? A quoi ressemble le Grand Paris qui existe aujourd'hui? Mediapart a décidé de faire une première étape à Pierrefitte-sur-Seine. A moins de dix kilomètres de Paris, cette ville de Seine-Saint-Denis vit une sorte de descente aux enfers. Non seulement dans ses zones urbaines sensibles. Mais dans toute la ville, où la peur et l'envie de fuir ont saisi les habitants. Et personne ne voit comment freiner la paupérisation de la commune.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Les délires de Gérard Darmon, on pouvait en rire. Mais samedi soir, face à Laurent Ruquier, c’est le ministre de la justice Éric Dupond-Moretti qui a multiplié les mensonges sur Mediapart. Sans être contredit.
« Les vacances de Jean-Michel Blanquer à Ibiza... Est-ce que c’est d’importance primordiale ? », demande Laurent Ruquier à Edwy Plenel sur France 2. Comme si la communication catastrophique d'un ministre n'était pas d'intérêt public. Comme si nous préférions que ce soit cette information plutôt qu'une autre de nos révélations qui fasse événement.
Il y a les enquêtes. Et il y a les arrières cuisines. Ce qu’on donne à voir. Et ce qu’on ne raconte que rarement. Comment se conçoit l’information ? C'est l'objet de notre Lettre hebdomadaire du samedi.
Entre un ministre qui pense que des trafiquants de stups gagnent 100 000 euros par jour et des élus s’imaginant trop désirables pour être soupçonnés de viol, on ne sait plus qui récompenser. A vous de décider.
Nous ne parlons jamais des enquêtes que nous ne publions pas. Mais pour une fois, le travail réalisé par « Envoyé spécial » sur Nicolas Hulot nous en donne l’occasion. Combien de fois, depuis quatre ans, avons-nous été interpellés sur les possibles agressions sexuelles de l’ancien ministre ?