L'Italie a connu, jusqu'au samedi 9 janvier, trois jours de violences racistes sans précédent qui ont fait 67 blessés à Rosarno, en Calabre. Dans un entretien à Mediapart, Catherine de Wenden, directrice de recherche au CNRS (CERI), spécialiste des migrations, assure toutefois que l'immigration n'est pas un thème majeur du débat politique italien. Loin des clichés d'un pays raciste hystérisé par Silvio Berlusconi, elle décrit un pragmatisme économique et démographique qui invite plutôt à la tolérance.
Albert Camus est mort dans un accident automobile, il y a 50 ans, en janvier 1960, aux marches de l'Île-de-France. Mediapart a refait les derniers kilomètres de l'ultime voyage de l'écrivain. A lire également dans le Club de Mediapart:Albert Camus dans les imaginaires par Benjamin StoraLes vœux d'Albert Camus par Vincent DuclertCamus le footeux par Stéphane Alliès
Pour désigner ses têtes de listes aux élections régionales de mars 2010, l'UMP avait décidé d'organiser des primaires fermées via l'Internet. Résultat: sept mois après les premières désignations, la moitié des lauréats sont au tapis, éconduits par Nicolas Sarkozy pas convaincu par le choix des militants ou victimes de l'alliance avec le Nouveau centre. Et dans plusieurs régions, les militants ne disposaient que d'un candidat unique...
Entre la réforme de la taxe professionnelle, contre laquelle les maires de France, aiguillonnés par le sénateur Jean-Pierre Raffarin (UMP), ancien premier ministre, ont manifesté publiquement leur réprobation, mercredi 14 octobre, et la prochaine nomination de Jean Sarkozy à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (aux pouvoirs élargis), qui a soulevé, la veille, la colère d'une partie des députés UMP à l'initiative de Pierre Cardo (Yvelines), les projets du chef de l'Etat mettent en relief les fractures de la majorité comme elles ne l'ont jamais été depuis le début du quinquennat. La proximité des élections régionales (mars 2010), du coup plus périlleuses que prévu pour l'UMP et ses alliés, ne va pas arranger les choses.
Quand le président de la République est occupé à survoler la France (voyage en Moselle, jeudi 8 octobre), c'est Claude Guéant qui doit rassurer un Premier ministre en plein doute, des ministres d'ouverture en crise, des amis fragilisés, des députés en voie de rébellion, des poids lourds de la majorité en flagrant délit de tentative sécession et une opinion publique qui perd confiance. Gros travail.
La Monnaie de Paris consacre jusqu'au 22 août une grande exposition au photographe Willy Ronis, décédé dans la nuit du 11 au 12 septembre 2009 à l'âge de 99 ans. L'exposition, intitulée Willy Ronis, une poétique de l’engagement, regroupe 150 photographies célèbres ou inédites. Elle s'organise autour de cinq grands axes: la rue, le travail, les voyages, le corps et sa propre biographie. A cette occasion, Mediapart rediffuse un entretien avec le romancier Didier Daeninckx, proche du photographe, qui évoque son souvenir.
Quatre jours après la diffusion sur le site lemonde.fr d'une vidéo montrant Brice Hortefeux en train de tenir des propos indignes lors du Campus d'été de l'UMP à Seignosse (Landes), le 6 septembre, le ministre de l'intérieur a exprimé ses «regrets» à l'occasion du dîner de rupture de jeûne du Conseil français du culte musulman (CFCM) dont il était l'invité, lundi 14 septembre. La polémique, qui n'est pas close pour autant, se porte maintenant sur un autre terrain: l'Internet et les libertés. Mais les arguments employés par les défenseurs de Brice Hortefeux sont, eux aussi, sujets à caution.
Willy Ronis s'est éteint dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 septembre, à Paris, à l'âge de 99 ans. Il était le doyen des photographes français et un des plus fameux représentants de l'école dite «humaniste». Pour en savoir plus sur le parcours passionnant de cet homme élégant, courtois et discret, resté fidèle à ses engagements, Mediapart a sélectionné pour ses lecteurs quelques-unes des adresses les mieux documentées de l'Internet.
Le visionnage détaillé de la vidéo de Brice Hortefeux et l'expertise de la bande-son ne laissent aucun doute. Depuis jeudi 10 septembre, et la mise en ligne sur lemonde.fr de cette vidéo, le ministre de l'intérieur s'enferre dans le mensonge. Il a évoqué les «Auvergnats» pour se défendre des accusations de racisme en livrant sa version des faits. Le premier ministre, François Fillon, des membres du gouvernement et l'UMP ont immédiatement volé à son secours de même qu'Amine Benalia-Brouch, le militant concerné. Mais le verbatim complet de ses propos et de ceux des militants UMP qui l'entourent dit le contraire. C'est bien en réponse à cette remarque d'une militante UMP – «C'est notre petit Arabe» – que le ministre répond: «Bon, tant mieux. Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes». Enquête et verbatim.
On aurait envie d'écrire « Casse-toi, pauvre con!», en réponse aux propos du ministre de l'intérieur Brice Hortefeux tenus lors des Universités d'été de l'UMP à Seignosse (Landes). Mais puisque la vulgaire banalité raciste s'est installée au sommet de l'Etat, il faut aller au-delà de la «beauferie» ordinaire pour bien comprendre la portée de cette sinistre conversation. Et donc dire pourquoi ce propos n'est pas un dérapage mais un résumé saisissant d'une culture et d'un projet politique.
Le Musée de la musique, à La Villette (Paris, XIXe), propose jusqu'au 17 janvier 2010, une exposition consacrée au parcours de Miles Davis: «We want Miles. Miles Davis: le jazz face à sa légende». A cette occasion, Mediapart publie à nouveau «Kind of Blue. Les 50 ans», une série diffusée cet été pour célébrer le cinquantenaire d'un des plus disques les plus révolutionnaires de l'histoire du jazz.
Kind of Blue. Un des disques les plus révolutionnaires del'histoire du jazz. Cinquante ans le 17 août 2009. Pour l'occasion, Mediapart a fouillé dans ses souvenirs et dans sa discothèque. Dernier volet: So what à travers les âges du jazz.
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Air France a demandé à plusieurs aéroports internationaux de retirer Le Figaro daté du jeudi 11 juin des vols de la compagnie, des salles d’embarquement et des salons. Mediapart a réussi à se procurer le télégramme d'Air France et le publie.