Kind of Blue. Un des plus disques les plus révolutionnaires de l'histoire du jazz. Le chef-d'œuvre de Miles Davis, qui en fit d'autres. La réunion des musiciens les plus pointus de l'époque. Des titres qui ne cessent de résonner: So What, All blues, Flamenco sketches... Cinq millions d'exemplaires vendus. Mille anecdotes à raconter. Cinquante ans le 17 août 2009. Pour l'occasion, Mediapart est allé fouiller dans ses souvenirs et dans sa discothèque aussi. De cet inestimable voyage dans le temps est née une série: Kind of Blue, les 50 ans. Premier volet aujourd'hui. Thème retenu: Miles Davis, l'homme par qui tout est arrivé et avec qui tout se termine, peut-être...
Et voilà, le Tour est fini. Contator est en jaune, Armstrong est en rage. Et Michel Dalloni, ancien directeur de la rédaction de L'Equipe et cycliste à l'occasion, au repos. Durant l'édition 2009 du Tour de France, il nous a fait partager sa science et son amour du vélo, ses emportements, ses enthousiasmes et tous les secrets de la Grande boucle. Retrouver ici ses 21 billets.
Malgré la faible mobilisation des Français lors de la journée d'action intersyndicale du samedi 13 juin (150.000 participants selon la CGT, 71.000 selon le ministère de l'intérieur), les membres du gouvernement et les stratèges de l'UMP se sont bien gardés de persifler, bien au contraire. Ainsi, Brice Hortefeux, ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville, a affirmé tenir compte des «inquiétudes qui se sont exprimées». Les réformes sévères qui s'annoncent contraignent le gouvernement à maintenir le dialogue avec des acteurs clairement identifiés: les grandes centrales syndicales, aujourd'hui dans la nasse.
Les élections européennes le montrent: le Front national reste un objet insaisissable pour les instituts de sondage. Un jour BVA le situe à plus de 8%, le lendemain la Sofres l'annonce à 4%. Alors, faut-il craindre une nouvelle percée surprise du parti de Jean-Marie Le Pen? Dans un entretien à Mediapart, Nonna Mayer, directrice de recherche au CNRS, en doute. «Le Front national est en déclin», assure-t-elle, affirmant que, pour la première fois, son électorat, désormais très ouvrier, sera touché par l'abstention.
A une semaine des élections européennes, les sondages semblent avoir figé les positions. L'UMP et son allié Nouveau centre occupent la première place avec 26% d'intentions de vote mais le parti présidentiel se tasse légèrement. Meetings sans âme, militants sans passion, stratégie et thèmes de campagne critiqués par le patron des députés, Jean-François Copé: ça ne va pas fort dans les rangs sarkozystes.
Entre vaudeville et mercato, l'ouverture qui vient est précédée par la rumeur et les bruits de couloir répandus à dessein, pour déstabiliser une opposition encore éparpillée. Quel homme (ou quelle femme) de gauche dans le prochain gouvernement Fillon? Quel poste pour Claude Allègre? Quelle promesse à Jack Lang? Qui au ministère de la culture? Et la justice, à qui la justice? Quel membre du PS est aujourd'hui sarko-compatible? Quel est le nom du prochain «traître»? Les questions sont cruelles. Les réponses risquent d'être douloureuses. Car après la victoire annoncée de l'UMP aux élections européennes et compte tenu de la popularité décroissante du président de la République, la majorité est presque contrainte de recruter chez l'adversaire afin de le miner davantage et de faire croire qu'elle possède, seule, la légitimité démocratique. Les élections présidentielles approchent. 2012, c'est déjà demain. Décryptage du plan «Ouverture 2009» en quatre mouvements.
Oubliés l'UMP et l'Elysée. La campagne des élections européennes s'est concentrée ce week-end sur un personnage: François Bayrou. Le président du MoDem fait tourner en bourrique une bonne partie de la gauche qui cherche à enrayer sa progression (dans les sondages). Après les Verts ces derniers jours, voilà Martine Aubry contrainte de changer encore une fois de stratégie. «Proposante numéro1», elle appelle désormais au «vote efficace». Malchance: si Ségolène Royal annonce son renfort, François Hollande a choisi, dimanche, de se déclarer (presque) candidat à l’élection présidentielle de 2012.
Nicolas Sarkozy, par sa pratique du pouvoir, sa gestion de la réforme, sa vision de la société, ajoutées à son goût pour l’ostentation et à son égocentrisme, aura fini par diviser son propre camp. La droite commence à comprendre que l’agitation présidentielle dissimule un dessein qui ne ressemble en rien au projet fondateur et que le sarkozysme n’est pas un humanisme. Hyper déçue par l’omniprésident, la voici, désormais, qui tend l’oreille et accepte l’idée d’écouter la différence. Ils sont cinq à pouvoir l'incarner: Dominique de Villepin, Alain Juppé, François Fillon, Jean-François Copé et, cas à part, François Bayrou. Peuvent-ils renverser la situation? Analyse.
Crédité de bons scores dans les sondages, apprécié à gauche (deux tiers des sympathisants socialistes souhaitent une alliance PS-MoDem), François Bayrou est aujourd'hui «l'homme à abattre» pour l'Elysée. Mais s'il veut l'emporter en 2012, le président du MoDem devra sortir de son isolement et trouver des alliés. Dans un entretien à Mediapart, il explique pourquoi il ne veut pas «[s’]enfermer dans le seul face-à-face avec le PS». Il défend une «convergence démocratique», un Solidarnosc à la française, par-delà les étiquettes partisanes, et construit d'ores et déjà sa candidature à la présidentielle de 2012.
Plus de 1,2 million de manifestants dans toute la France, selon la CGT; 465.000, selon la police: alors que ce 1er mai, les syndicats défilent ensemble, Mediapart a sollicité à nouveau les témoins de la crise, croisés dans les usines en lutte, en banlieue, dans les associations, au cœur des grandes manifestations du 29 janvier et du 19 mars ou simplement chez eux à la faveur d'un reportage... Trois questions, toutes simples – La gauche existe-t-elle encore? Qu'attendez-vous d'elle? Qui l'incarne, aujourd'hui? Les réponses, qui n'ont pas valeur de sondage mais expriment un point de vue largement partagé, doivent faire réfléchir. Ecoutez-les qui parlent.
Depuis mercredi 25 février, un seul sujet passionne les Français même s'il divise la France: les conclusions du comité Balladur. L'ancien premier ministre devait-il, sous prétexte d'économies, proposer de charcuter nos vingt-deux si belles régions métropolitaines? Les réponses, publiées dans la presse quotidienne locale, donnent du pays une image plus proche du Clochemerle de Gabriel Chevallier (1934) que d'une nation délibérément ancrée dans le XXIe siècle. Morceaux choisis, de l'ouest à l'est et du nord au sud, sans oublier le centre. Quoique...
Le 53e Ballon d'or France Football sera décerné, mardi 2 décembre, à l'attaquant portugais de Manchester United, Cristiano Ronaldo. A 23 ans, le footballeur le plus doué de sa génération et le plus admiré des jeunes femmes (avec l'Anglais David Beckham) rejoint quelques-uns des grands noms de l'histoire du football au palmarès du prestigieux trophée. Il est le troisième Portugais à être distingué après Eusebio (1963) et Luis Figo (2000).
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Air France a demandé à plusieurs aéroports internationaux de retirer Le Figaro daté du jeudi 11 juin des vols de la compagnie, des salles d’embarquement et des salons. Mediapart a réussi à se procurer le télégramme d'Air France et le publie.