Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Au moment où Edwy Plenel intègre la rédaction en chef du « Monde », en 1994, le quotidien passe à côté du génocide des Tutsis au Rwanda. Le journaliste en est alors persuadé : il faut insuffler l’enquête indépendante à l’international comme en politique. La réussite est d’abord au rendez-vous. Avant le retour de bâton.
Le parcours d’Edwy Plenel a été parsemé de critiques. Du faux scandale du Panama au suicide de Pierre Bérégovoy, en passant par les affaires Baudis ou Ramadan, ou encore ses propos de jeunesse qui resurgissent : quelles leçons tirer des erreurs commises ? Que répondre aux accusations montées de toutes pièces ?
Le 22 avril 1988, sur l’île d’Ouvéa, des indépendantistes kanaks attaquent la gendarmerie. Mais l’offensive tourne au drame. Le premier ministre Jacques Chirac décide de mener un assaut meurtrier. L’enquête journalistique va établir les responsabilités cachées.
Le 10 juillet 1985, dans le port d’Auckland, un bateau de l’association écologiste Greenpeace explose, provoquant la mort d’un photographe et un scandale mondial. Les services secrets français assurent n’y être pour rien. Mais Edwy Plenel va découvrir un mensonge d’État.
La cellule antiterroriste mise en place par le président François Mitterrand ne se fixe aucune limite. Au cœur de son activité, la mise sur écoute de personnes jugées dangereuses pour le pouvoir, au premier rang desquelles Edwy Plenel.
Le 9 août 1982, des terroristes attaquent le restaurant Goldenberg, à Paris. Le jeune journaliste Edwy Plenel n’imagine pas que démarre alors une folle histoire qui verra d’innocents Irlandais être emprisonnés en raison de preuves fabriquées par une cellule de l’Élysée.
De l’enquête au procès : l’affaire Legay — Podcast
Le commissaire qui a ordonné la charge au cours de laquelle Geneviève Legay avait été blessée à Nice en mars 2019 a été condamné à six mois de prison avec sursis. Ce n’est pas le policier qui avait violemment heurté la militante d’Attac mais sa hiérarchie qui est reconnue coupable. Une première. Retrouvez l’épilogue de notre podcast.
Un rapport de la police scientifique que Mediapart a consulté apporte de nouveaux éléments. S’il accable certains des policiers qui, en juillet 2023 à Marseille, ont fracassé le crâne d’Hedi, il ne mentionne pas la présence de la commandante. Elle était pourtant sur les lieux.
Le 12 janvier, à l’issue du procès du commissaire Rabah Souchi, le parquet du tribunal correctionnel de Lyon a requis six mois d’emprisonnement avec sursis contre celui qui, en mars 2019, à Nice, avait ordonné la charge, blessant grièvement la militante pacifiste Geneviève Legay. Au cours de l’audience, les témoignages ont accablé le commissaire, seul sur le banc des prévenus, une rareté en matière de violences policières.
De l’enquête au procès : l’affaire Legay — Podcast
Emmanuel Macron, Christian Estrosi et le procureur de la République de Nice l’assurent au lendemain de la manifestation des gilets jaunes du 23 mars 2019 : aucun membre des forces de l’ordre n’a touché Geneviève Legay, une pacifiste de 73 ans grièvement blessée. La journaliste Pascale Pascariello va alors mener tambour battant une enquête qui va pulvériser ce mensonge, et aboutir à un procès ce jeudi 11 janvier 2024. Premier volet de son récit.
De l’enquête au procès : l’affaire Legay — Podcast
Un policier, outré par les mensonges de sa hiérarchie, a donné à la journaliste de Mediapart la preuve que les autorités policières ont tout de suite su qu’elles étaient responsables des blessures de Geneviève Legay. Un gendarme haut gradé lui a plus tard permis de révéler que les gendarmes s’étaient ce jour-là opposés à cet ordre disproportionné. Mais comment ne pas mettre ces sources en difficulté ? Les explications de Pascale Pascariello.
Le 23 mars 2019, Geneviève Legay, 73 ans, est grièvement blessée à Nice lors d’une manifestation des gilets jaunes. Macron, Estrosi et le procureur de la République se précipitent pour disculper les policiers. Mais Pascale Pascariello va pulvériser leurs mensonges en démontrant la responsabilité du commissaire Souchi. La journaliste de Mediapart raconte son travail qui a conduit à l'ouverture d'une enquête judiciaire, un procès et une condamnation.
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Lors d’un reportage sur les violences policières à Grenoble, un policier a perdu son sang-froid et m’a mise en joue ainsi que deux confrères, avec son lanceur de balle de défense (LBD). La scène a été enregistrée.