Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
De l’enquête au procès : l’affaire Sarkozy-Kadhafi — Podcast
Le clan Sarkozy se sent acculé par les preuves qui se multiplient. En désespoir de cause, différentes stratégies sont mises en œuvre visant à discréditer la justice anticorruption française.
De l’enquête au procès : l’affaire Sarkozy-Kadhafi — Podcast
Une autre filière de financement est découverte : elle passe par Alexandre Djouhri, un homme au passé chargé qui a su gravir tous les échelons et s’introduire dans tous les réseaux pour accéder au graal.
De l’enquête au procès : l’affaire Sarkozy-Kadhafi — Podcast
Note secrète et argent sale. Les deux journalistes de Mediapart racontent comment ils ont découvert la filière Takieddine et mis au jour un document qui a fait grand bruit – une promesse de financement libyen –, publié entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012.
L’un des quatre policiers mis en examen à Marseille pour des violences à l’encontre de Hedi est déjà apparu dans une information judiciaire relative au tabassage d’Angelina, en 2018. Cet agent, qui avait nié toute implication, n’a pas été poursuivi à l’issue d’investigations plombées par l’absence de vidéos exploitables et le mutisme de la hiérarchie. Mais l’enquête vient d’être rouverte.
Visé par un tir de LBD et tabassé le 1er juillet, Hedi n’a toujours pas reçu le moindre coup de fil du gouvernement. Les syndicats de police, eux, ont été accueillis avec les honneurs au ministère de l’intérieur. Ils font « pression » pour obtenir un statut juridique à part.
Après avoir été éborgné par un tir policier de LBD le 29 juin, au cours des affrontements liés au décès de Nahel, Mehdi vient de déposer plainte. Le parquet de Bobigny indique à Mediapart avoir ouvert ce jeudi une enquête préliminaire et saisi l’Inspection générale de la police nationale.
Le 29 juin dernier, au cours des affrontements liés au décès de Nahel, la vie de Mehdi a basculé. Alors qu’il s’apprête à porter plainte auprès de l’Inspection générale de la police nationale, son père témoigne : « Est-ce normal de perdre un œil pour des jeunes qui ont manifesté leur colère contre l’injustice et les violences policières ? »
Dans la nuit du 1er au 2 juillet, le jeune homme a été touché par un tir de LBD qui lui a causé un grave traumatisme crânien. Il dit aussi avoir été « tabassé », avec plus de 60 jours d’arrêt de travail à la clef. Quatre policiers ont été mis en examen vendredi, et l'un d'entre eux incarcéré.
Cinq policiers d’une compagnie de Saint-Denis, la CSI 93, ont été renvoyés devant la cour criminelle de Bobigny pour avoir, lors de son interpellation, tabassé un jeune et avoir occulté ces violences en rédigeant de faux procès-verbaux. Un crime passible de 15 ans d’emprisonnement. « Une décision courageuse qui devrait être la règle », commente l’avocat de la victime, Me Yassine Bouzrou.
Lors de la marche annuelle en hommage à Adama Traoré, samedi 8 juillet, son frère Yssoufou Traoré a été violemment interpellé par la BRAV-M. Cette unité de policiers motorisés, réputée violente et déjà visée par plusieurs enquêtes, a également pris à partie trois journalistes dont certains s’apprêtent à déposer plainte.
Après la mort de Nahel, 17 ans, victime d’un tir policier à bout portant mardi 27 juin, des émeutes ont éclaté pour la deuxième nuit consécutive un peu partout en France. À Nanterre, où le mineur a été tué, les tensions restent vives. Emmanuel Macron a convoqué une cellule de crise jeudi matin.
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Lors d’un reportage sur les violences policières à Grenoble, un policier a perdu son sang-froid et m’a mise en joue ainsi que deux confrères, avec son lanceur de balle de défense (LBD). La scène a été enregistrée.