Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le tribunal correctionnel de Paris a mis fin, lundi 29 avril, au contrôle judiciaire qui interdisait au reporter indépendant Gaspard Glanz de se rendre à Paris tous les samedis et le 1er Mai.
Un rapport de l’Observatoire girondin des libertés publiques dénonce le maintien de l’ordre dirigé par le nouveau préfet de police de Paris Didier Lallement, lorsqu’il était en poste à Bordeaux.
Dans un entretien à Mediapart, le journaliste indépendant Gaspard Glanz revient sur l’interdiction qui lui est faite de manifester les samedis et le 1er Mai à Paris. Ses avocats demandent la levée de ce contrôle judiciaire.
À l’issue de près de 48 heures de garde à vue, le journaliste indépendant Gaspard Glanz a été présenté à un magistrat au tribunal de Paris. Il sera convoqué à une audience ultérieure. En attendant, il est interdit de manifestation à Paris. Une nouvelle entrave à la liberté de la presse.
Le ministère de l’intérieur reconnaît que les conditions de travail à l’Élysée sont responsables de la maladie de l’un de ses agents. Une enquête préliminaire pour harcèlement moral a été ouverte dès 2018, qui vise l’ancienne directrice des ressources humaines de l’Élysée.
Dans l’affaire des blessures de Geneviève Legay, militante d’Attac, lors des manifestations du 23 mars, le procureur de la République de Nice a jugé légitime de confier l’enquête à la compagne du commissaire chargé, ce jour-là, des opérations policières. La Direction des services judiciaires a décidé de saisir, ce vendredi, le procureur général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence afin de convoquer le magistrat pour qu’il s’explique sur ces faits. Ce n’est pas la première fois que ce dernier assouplit à sa guise les règles de déontologie.
Alors que la justice avait annoncé la clôture de l’instruction sur les causes du décès d’Adama Traoré, les magistrats viennent d’ordonner une nouvelle expertise médicale et l’audition de deux témoins clés.
Le procureur de la République de Nice a confié l’enquête préliminaire sur l’origine des blessures de Geneviève Legay, la militante d’Attac blessée par une charge de policiers à Nice samedi 23 mars, à la compagne du commissaire chargé des opérations policières. Cette aberration est susceptible d’éclairer différentes incohérences de l’enquête.
Mediapart a pu s’entretenir avec Geneviève Legay. Elle s’exprime pour la première fois depuis les faits. Passé le traumatisme psychologique, elle entend continuer son combat pour défendre les droits et qualifie de « lamentables » les propos tenus par Emmanuel Macron, dont le comportement est loin d’être « un exemple de sagesse ».
Les armes dites « sub-létales », LBD et grenades, employées aujourd’hui contre les « gilets jaunes » ont fait une cinquantaine de blessés graves en quinze ans. Les condamnations ont été rares et particulièrement clémentes pour les policiers. Seuls les tribunaux administratifs ont jusqu’à présent reconnu la responsabilité de l’État dans les blessures provoquées.
Le procureur de Nice a fini par admettre, vendredi 29 mars, que la militante Geneviève Legay, gravement blessée en manifestation, a été heurtée par un policier. Une information judiciaire est ouverte. Le mensonge d’Emmanuel Macron est établi.
La militante Geneviève Legay a été gravement blessée samedi 23 mars à Nice. Le président de la République et le procureur ont depuis affirmé que les forces de l’ordre ne l’avaient pas touchée. Or, le jour même de la manifestation, un rapport policier, consulté par Mediapart, attestait du contraire. D’autres témoignages qui renforcent l’idée d’un mensonge orchestré.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Lors d’un reportage sur les violences policières à Grenoble, un policier a perdu son sang-froid et m’a mise en joue ainsi que deux confrères, avec son lanceur de balle de défense (LBD). La scène a été enregistrée.