Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Six mois après l’incendie de Notre-Dame de Paris, le bilan rendu public le 14 octobre par l’Agence régionale de santé (ARS) et le préfet de Région fait état de quatre-vingt-dix enfants contaminés au plomb, soit 10 % des enfants contrôlés. L’ARS se veut malgré tout rassurante, en s’appuyant sur une étude de 2009 obsolète.
Selon le dernier bilan présenté le 14 octobre par l’Agence régionale de santé (ARS) et la préfecture de Région, douze enfants sont contaminés au plomb et soixante-dix-huit sont sous surveillance médicale. Ces résultats alarmants sont la conséquence d’une absence de prise en compte de l’ampleur de la pollution au plomb, voire des tentatives par les autorités d’en dissimuler la réalité. Nous revenons en vidéo et en accès libre sur nos cinq mois d’enquêtes et sur les tromperies des principaux acteurs du dossier.
Mardi 1er octobre, plusieurs milliers de Rouennais se sont rassemblés pour réclamer des réponses sur la pollution provoquée par l’incendie de Lubrizol. Le préfet de Seine-Maritime a de nouveau répondu par le mépris : il n’était pas présent pour recevoir les représentants des manifestants.
À la suite de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 15 avril, le ministère de la culture a sollicité un bureau d’études spécialisé dans la dépollution qui préconisait un confinement de la cathédrale et la décontamination du plomb. Le projet a été enterré, au risque d'une grave crise sanitaire. Son auteur témoigne.
L’Agence régionale de santé a attendu plus de deux mois avant de rendre publiques les données sur la pollution au plomb à Notre-Dame de Paris, enfreignant la loi qui l’oblige à communiquer sans délai toute information relative à l’environnement. Fait exceptionnel : le président de la Commission d’accès aux documents administratifs a rappelé à l’ordre l’ARS, qui dément toute « stratégie de dissimulation ».
Violemment interpellé par des policiers de la Brigade anticriminalité le 3 août, Bruno Kaïk, 51 ans, a dû être hospitalisé. Sur la vidéo que Mediapart publie, un policier lui serre la gorge et l’étrangle avec son bras, contredisant la version de la police nationale. Une plainte pour tentative d'homicide vient d’être déposée auprès du parquet de Nantes, qui a ouvert une enquête préliminaire.
L’Agence régionale de santé (ARS) a diffusé, le 6 août, un communiqué en réaction à un article de Mediapart sur des taux de plomb chez les enfants supérieurs au seuil de vigilance. Dans ce communiqué, l’agence (que nous avions sollicitée) avance des arguments inexacts.
Malgré plusieurs rapports d’inspection alertant, depuis mai, sur les défaillances des installations de décontamination au plomb et les risques encourus par les salariés sur le chantier et aux alentours, le ministère de la culture n’a pas jugé bon d’intervenir. Contre son avis, le préfet de région Michel Cadot a imposé, le 25 juillet, la suspension du chantier, qui devrait reprendre vers le 16 août.
L’agence régionale de santé a communiqué, mardi 6 août, de nouveaux résultats signalant une augmentation du nombre d’enfants touchés, après l’incendie de la cathédrale. Seize présentent des taux de plomb supérieurs au seuil de vigilance et un nouveau cas de saturnisme a été déclaré.
Jean-Michel Prêtre devrait être nommé avocat général près la cour d’appel de Lyon. Le ministère de la justice évite ainsi de prendre des mesures disciplinaires à l’encontre d’un magistrat qui a commis des manquements dans l’affaire cette militante d’Attac blessée par la police le 23 mars.
Sur 82 enfants contrôlés après l'incendie de Notre-Dame, dix ont des taux de plomb dans le sang supérieurs au seuil de vigilance, selon les chiffres communiqués en juillet par l’agence régionale de santé. Certains frôlent même le seuil déclenchant une déclaration de saturnisme. Les familles touchées sont laissées sans réponse.
Les zones d’ombre de l’enquête de l’IGPN sur la mort de Steve Maia Caniço sont patentes. Selon nos informations, le responsable de l’unité de CRS, présent sur les lieux, n'a pas été auditionné, et l’IGPN n’a pas rendu publiques les conclusions d’un compte-rendu d’opération sur l’appréciation de l’usage de la force. Mediapart en publie un extrait.
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Lors d’un reportage sur les violences policières à Grenoble, un policier a perdu son sang-froid et m’a mise en joue ainsi que deux confrères, avec son lanceur de balle de défense (LBD). La scène a été enregistrée.