Journaliste politique, chargé du suivi des extrêmes droites
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Emmanuel Macron a déploré la baisse de la fécondité en France et appelé à un « réarmement démographique ». La promesse est au cœur de tous les discours de l’extrême droite, qui y voit aussi un moyen de lutter contre l’immigration et la créolisation de la population française.
Le RN apparaît comme un parti de plus en plus gay-friendly et attire un électorat LGBT malgré son homophobie historique et ses alliés ouvertement homophobes. Une stratégie nécessaire pour qui veut accéder au pouvoir, selon le docteur en histoire Mickaël Studnicki.
Avec le coming out de l’un de ses députés dans un livre bientôt en librairie, le RN affiche de plus en plus une façade bienveillante à l’égard des LGBT. Mais ses positions ainsi que celles de ses alliés restent homophobes et transphobes.
Plusieurs centaines de manifestants d’extrême droite ont défilé dans les rues parisiennes, samedi 13 janvier dans la soirée, pour la « Marche de la fierté parisienne ». L’occasion pour ces militants identitaires venus de tout le pays d’afficher dans la rue leurs obsessions xénophobes.
D’abord opposé au projet de loi qu’il jugeait laxiste, le Rassemblement national l’a finalement voté. Considérablement durci, le texte reprend effectivement plusieurs propositions historiques de l’extrême droite.
La gauche, le Rassemblement national et la plupart des députés Les Républicains ont infligé, lundi 11 décembre, une défaite cuisante au ministre de l’intérieur, qui voit l’examen de son texte stoppé avant même d’avoir été débattu dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Gérald Darmanin a proposé sa démission au président de la République, qui l’a refusée.
Afin de lutter contre une supposée « menace woke », une petite galaxie de personnages autour d’Éric Zemmour souhaite entrer au cœur de l’Éducation nationale. L’inquiétude face à ce mouvement est remontée jusqu’à Gabriel Attal, après la tenue d’un colloque au Sénat.
Jordan Bardella participait en Italie à un grand meeting des extrêmes droites européennes, aux côtés d’alliés radicaux aux discours transphobes et complotistes, bien loin de la stratégie de normalisation du Rassemblement national.
Aidée par l’info en continu et les réseaux sociaux, l’extrême droite se jette sur tout drame lui permettant d’imposer son imaginaire xénophobe. Sans égard pour l’exactitude des faits ni même pour les victimes.
Mis en cause dans le livre « Les Rapaces » pour la gestion de sa ville, le maire Rassemblement national, proche de Jordan Bardella, continue comme si de rien n’était, à l’exemple de lundi soir au conseil municipal. Entre bétonisation et fermeture de centres sociaux.
Si les institutions juives continuent de considérer le Rassemblement national comme un adversaire politique, le soutien affiché du parti de Marine Le Pen à Israël et son entreprise de « dédiabolisation » séduisent certains membres de la communauté.
Présenté autrefois comme un élu exemplaire, le vice-président du parti de Marine Le Pen voit sa gestion de Fréjus mise en cause dans un livre. Les rares cadres du parti qui acceptent de s’exprimer dénoncent une enquête à charge, tout en minimisant leurs relations avec l’édile.