Depuis plus d’un an, la frontière entre le Burundi et le Rwanda est fermée. L’avancée du M23, soutenu par le Rwanda à l’est de la RDC, à quelques kilomètres de la frontière burundaise, est une nouvelle source de tension. Au grand dam des Burundais qui dépendent des échanges avec leurs voisins au nord.
À l’échelle mondiale, 166 millions d’enfants de moins de 5 ans vivent sans état civil. Dans ce pays d’Afrique de l’Est, cette absence d’identité reconnue empêche des milliers d’entre eux d’accéder à leurs droits fondamentaux comme l’éducation et la santé.
Accusé de harcèlement, de sexisme et de recours à la prostitution, le proviseur de l’école française de Bujumbura est toujours en poste, malgré de nombreuses alertes à l’ambassade de France et au ministère des affaires étrangères.
Alors que l’Élysée fait mine de poser un regard nouveau sur cette région d’Afrique, la France a discrètement repris depuis 2018 sa coopération militaire avec la dictature en place au Burundi. Un pays où la situation des droits humains demeure catastrophique.
Mise en place cet été dans la précipitation, une commission de 17 députés belges va mener des auditions durant un an. Au menu : la présence coloniale belge au Burundi, au Congo et au Rwanda, et son legs empoisonné. Les premières polémiques ont déjà éclaté.
Le Républicain lorrain raconte l’expulsion d’un lycéen de Sarreguemines (Moselle), Ralph, originaire du Burundi et arrivé en France avec sa mère en novembre 2018. Inscrit en terminale au lycée Jean-de-Pange, et déjà admis à la fac à Nancy, il a été expulsé et placé en centre d’accueil en Belgique. Une pétition réclame son retour en France.
Au moment où le Burundi souhaite quitter la Cour pénale internationale, le Gabon lui demande de venir enquêter chez lui. Ces deux démarches opposées illustrent la complexité des relations entre la CPI et les pays africains.
En proie à de graves violations des droits de l'homme, et alors que l'ONU craint un génocide, le Burundi pourrait être le premier État du monde à se retirer du statut de la Cour pénale internationale (CPI) auquel il avait adhéré dès 2004.
Un rapport confidentiel remis au Conseil de sécurité des Nations unies accuse le Rwanda d'avoir fourni des formations, des financements et un soutien logistique aux rebelles burundais jusqu'au début 2016.
Le président burundais Pierre Nkurunziza a condamné le meurtre du général Athanase Kararuza commis lundi à Bujumbura, théâtre depuis un an de violences politiques.
Deux journalistes avaient été arrêtés avec quinze autres personnes, jeudi 28 janvier, au cours d'une opération de police menée dans les quartiers de Nyakabiga et Jabe, à Bujumbura, capitale du Burundi. Ils ont été relâchés vendredi après-midi.
Depuis que le président du Burundi Pierre Nkurunziza a décidé en avril 2015 de se faire réélire pour un troisième mandat théoriquement inconstitutionnel, il a réprimé toute l’opposition d’une main de fer, précipitant la fuite de 200 000 personnes et les craintes de massacres interethniques.
Le conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a adopté une résolution pour envoyer une force de paix de 5 000 hommes au Burundi, pour assurer la protection des civils.
Un investisseur français, fraudeur du fisc, qui fait la « danse du ventre » aux ministres africains ; son ami et associé, vieux routard de la vie politique sénégalaise et ancien représentant de l'ONU, qui rafle de juteux marchés pétroliers. Arcanes d'un scandale de corruption dans plusieurs États d'Afrique.
Les autorités burundaises ont rejeté les critiques qui visaient les forces de sécurité du pays, accusées de s'être livrées à des exécutions sommaires lors des violences de ces derniers jours à Bujumbura, la capitale.