Éclats de sciences

« La Joconde » : des scientifiques révèlent la véritable recette de Léonard de Vinci

Et si le célèbre portrait avait encore des secrets à nous révéler ? Dans la sous-couche du tableau, un nouveau composé à base de plomb a été découvert. L’enquête menée par des chercheurs aide à mieux comprendre les techniques de l’artiste emblématique de la Renaissance.

Cécile Michaut

Année 1503 à Florence, en Italie. Léonard de Vinci s’apprête à commencer un nouveau tableau. Le marchand de soieries Francesco del Giocondo lui a commandé un portrait de sa jeune femme. Il lui faut avant tout préparer le petit panneau de bois sur lequel il peindra. Quelle couche de préparation va-t-il choisir ? Va-t-il utiliser le blanc de plomb, un pigment omniprésent dans les peintures de la Renaissance, qu’il a sélectionné pour son tableau Sainte-Anne, la Vierge et l’Enfant Jésus jouant avec un agneau ? Ou une couche orangée de minium (oxyde de plomb), comme dans La Belle Ferronnière ? À moins qu’il ne change encore ses pinceaux d’épaule.

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