Ameur-Zaïmeche et Garrel : un gang de mecs et un regard masculin
« L’esprit critique » fait sa rentrée avec deux films qui s’attachent à filmer des groupes, mais dans une optique fort différente : « Le Gang des Bois du Temple », signé Rabah Ameur-Zaïmeche et « Le Grand Chariot », de Philippe Garrel.
Un cinéma d’amitié du côté de Rabah Ameur-Zaïmeche, un cinéma familial de celui de Philippe Garrel. Un cinéma qui s’attache à filmer les classes populaires contemporaines par l’auteur de Wesh wesh, qu’est-ce qui se passe ?, un cinéma plus bourgeois qui tente avec difficulté de faire entrer les questions de notre temps dans son cadre de caméra pour l’auteur de La Cicatrice intérieure ou Les Amants réguliers. Un septième long métrage qui arrive porté par un pionnier de la représentation cinématographique des banlieues françaises après un été de révolte et un trente-septième court métrage qui arrive plombé par les accusations d’actrices à l’encontre d’une des grandes figures du cinéma d’auteur en France. On met aujourd’hui en regard dans « L’esprit critique », Le Gang des Bois du Temple, signé Rabah Ameur-Zaïmeche et Le Grand Chariot de Philippe Garrel.