Médias

Audiovisuel public : les salariés face au « scénario du pire », une victoire du RN aux législatives

Entre menaces de privatisation et risque de mise au pas, la perspective de voir le parti d’extrême droite prendre le contrôle des radios et des télévisions publiques suscite l’effroi au sein des équipes, qui s’engagent déjà pour préserver leur indépendance et leur mission de service public. Des journalistes de France Télévisions ont été mis en retrait par la direction de l’information pour avoir signé une tribune appelant à constituer un « front commun des médias contre l’extrême droite ». 

Yunnes Abzouz

Un péril en remplace un autre. En quelques heures, des groupes de discussion, montés par des journalistes de l’audiovisuel public pour organiser la résistance au projet de fusion décidé par Emmanuel Macron, ont vite croulé, le dimanche 9 juin au soir, sous les messages inquiets. Si la dissolution a mis un coup d’arrêt brutal au projet très décrié du camp présidentiel de réunir dans une entreprise unique les stations et chaînes des médias publics, elle a surtout plongé les salarié·es dans un océan d’effroi.

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