Dans une œuvre à multiples facettes, au rythme des soubresauts de l’histoire de son pays natal, Assia Djebar a mis la lumière sur la vie des femmes algériennes et porté leurs voix. Elle a aussi dénoncé sans relâche les méfaits du colonialisme. Le tout lui a valu une pluie de critiques.
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AssiaAssia Djebar voulait des broderies dorées spécifiques sur son habit d’académicienne. Attachée à son héritage culturel, l’écrivaine algérienne avait demandé que les motifs reproduisent ceux du karakou de mariage de sa mère, cet habit de fête de velours et de fil d’or traditionnel, typique de la région d’Alger. Mais la secrétaire perpétuelle de l’Académie française, Hélène Carrère d’Encausse, y a mis un veto, invoquant une logistique trop complexe.