#MusicToo : l’industrie musicale auscultée

À Nantes, les révélations sur le directeur artistique de la Folle Journée créent l’embarras

Les enquêtes de Mediacités et de « La Lettre du musicien » sur la gestion financière et le management du directeur artistique de nombreux événements, dont le festival de musique classique, engendrent un malaise chez les collectivités. René Martin a décidé de se « mettre en retrait » le temps d’un audit.

Pauline Demange-Dilasser (La Lettre du Musicien) et Thibault Dumas (Mediacités)

Éteindre l’incendie avant qu’il ne se propage et devienne hors de contrôle. Voilà ce qui semble guider les réactions officielles après nos révélations sur René Martin. Le 18 septembre, Mediacités et La Lettre du musicien publiaient une enquête au long cours sur le pape de la Folle Journée de Nantes. Cette figure incontournable de la musique classique chapeaute quatorze festivals ou saisons de concerts par an, très largement subventionnés par les collectivités, Nantes en tête.

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