Pierre Beuchot (1938-2020): la mémoire et la guerre

Le cinéaste Pierre Beuchot est mort à 82 ans le 27 novembre. Épris de l’œuvre de Pierre Jean Jouve, passionné par l’art, il laisse deux films prodigieux consacrés à la Seconde Guerre mondiale : Le Temps détruit et Hôtel du Parc. Hommage étayé à un être mystérieux sans se montrer opaque, nostalgique et pourtant gorgé de vie : avec Claude Guisard, ancien de l’Ina, Jérôme Prieur, écrivain et cinéaste, ainsi que Pascale Froment, écrivaine et journaliste.

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En 1985, un cinéaste de 47 ans, Pierre Beuchot, présente un documentaire magnifique, étrange et singulier : Le Temps détruit. À partir des lettres de trois soldats fauchés pendant la campagne de France, au printemps 1940 – à la fin de ce qu’il est bêtement convenu d’appeler « la drôle de guerre » –, l’œuvre, tout en mêlant des documents d’archives, fait sentir jusqu’à l’os le tragique d’une époque. Trois morts pour rien, parmi plus de 100 000. Trois spectres qui se rappellent à nos oublieuses mémoires.

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