En 1985, un cinéaste de 47 ans, Pierre Beuchot, présente un documentaire magnifique, étrange et singulier : Le Temps détruit. À partir des lettres de trois soldats fauchés pendant la campagne de France, au printemps 1940 – à la fin de ce qu’il est bêtement convenu d’appeler « la drôle de guerre » –, l’œuvre, tout en mêlant des documents d’archives, fait sentir jusqu’à l’os le tragique d’une époque. Trois morts pour rien, parmi plus de 100 000. Trois spectres qui se rappellent à nos oublieuses mémoires.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous