Le récit posthume La Crèche de Giorgio Manganelli examine ce symbole de Noël à la fois dans le temps et dans l’espace. Il commence par signaler l’horreur incontestable de la période des fêtes, dont l’amoncellement de victuailles ne peut qu’être une tentative de conjurer « la sensation de dépérissement qui s’empare des vivants ». Les regroupements familiaux : un moyen de lutter contre une panique irrépressible. La primauté accordée aux enfants : l’espoir fourbe de fournir « une monnaie d’échange pour différer le désastre du monde ».
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous