… Ou comment les réponses lapidaires à un courrier des lectrices deviennent, lorsque Fabienne Yvert s’en empare, un objet littéraire peu identifiable mais très drôle.
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FabienneFabienne Yvert, c’est la fille qui traîne derrière dans les brocantes, dégotte un objet sans utilité évidente dans la caisse à un euro. Et en tirera quelque chose, un jour : c’est une habituée des télescopages. Elle est un jour tombée sur La Mode illustrée, Journal de la famille, 1870-1879, et son courrier des lecteurs. L’hebdomadaire, pionnier de la presse féminine, était dirigé, avec une belle autorité, par Emmeline Raymond, également écrivain à ses heures (« sesromans sont justement oubliés », note Fabienne Yvert), mais dotée d’«une tournure d’esprit affûtée». Appliquant une conception assez unilatérale du participatif. Souffrant d’un cruel manque de place dans ses colonnes. Comment répondre au flot d’interrogations de ses 90 000 abonnées ? C’est tout l’Endiguement des renseignements..