Idées Chronique

Pourquoi la gauche doit changer son rapport au plaisir

Dans son nouvel essai, le philosophe Michaël Fœssel enjoint à la gauche de ne pas abandonner l’hédonisme aux réactionnaires. En articulant critique sociale des violences et valorisation des plaisirs subversifs, elle pourrait, selon lui, redevenir désirable. 

Mathieu Dejean

En s’acharnant, depuis le début de la campagne présidentielle, à dénoncer le « wokisme » à l’université et dans les partis de gauche, la droite fait coup double. D’une part, elle installe l’idée que la gauche n’a plus pour projet que de réprimer certains plaisirs – manger de la viande, conduire vite, satisfaire des besoins artificiels.

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