Notre série: penser le mouvement des «gilets jaunes» (2/7) Entretien

Arno Bertina: «Le chaos déverrouille quelque chose dans nos sociétés»

Dans son roman paru l’an dernier, Des châteaux qui brûlent, Arno Bertina campait une sédition polyphonique et spontanée d’exclus s’en prenant violemment au pouvoir. Une avant-garde des « gilets jaunes » ? Entretien littéraire et politique.

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Longtemps, la littérature fut retardataire. Victor Hugo ou Gustave Flaubert avaient procédé, au XIXe siècle, à des retours sur tourmente révolutionnaire passée – dans Les Misérables ou L’Éducation sentimentale. Or voici qu'en notre deuxième décennie du XXIe siècle, des écrivains flairent les mutineries à venir : Yannick Haenel dans Les Renards pâles (Gallimard, 2013), Élisabeth Filhol dans Bois II (P.O.L., 2014), Leslie Kaplan dans Mathias et la Révolution (P.O.L., 2016), ou encore et surtout Arno Bertina dans Des châteaux qui brûlent (Verticales, 2017).

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