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Sebastian Grevsmühl: «La Terre vue de l'espace a changé notre rapport au monde»

La pensée de la terre comme environnement global s'est structurée autour d'images fortes, comme la Bille bleue vue par Apollo 17 en 1972. Dans La Terre vue d'en haut, Sebastian Grevsmühl montre que cette pensée écologiste, héritière d'un regard militaire, est dès le départ ambivalente, prise entre aspiration à l'harmonie avec la nature et volonté de domination technique de l'ingénieur.

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Michel de Pracontal

Le « lever de Terre » photographié par Apollo 8, la « Bille bleue », saisie en 1972 par Apollo 17, ou les photos aériennes d’Arthus-Bertrand, nous ont habitués à une vision de la planète comme un monde fini, un espace clos. En réalité, cette conception d’un environnement global, et limité, n’est pas apparue avec l’écologie des années 1970 mais un siècle plus tôt, comme le démontre Sebastian Grevsmühl, spécialiste d’histoire de l’environnement et de la culture des images. Dès la fin du XIXe siècle, la course au pôle Sud, « dernière frontière » de l’exploration géographique, a fait émerger la conscience de la finitude terrestre.

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