Peillon-Bueno: ne pas voter pour ranimer la démocratie
L’élection présidentielle est l’une des plus mobilisatrices. Mais elle n’échappera pas à l’abstention, qui pourrait atteindre des sommets. Colère, dégoût devant les affaires, insatisfaction par rapport à l’offre, sentiment que voter ne change rien… Les raisons de s’abstenir sont multiples. Ce comportement peut-il être un acte politique ? Mediapart en débat.
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« Compagnons, [...] voter, c’est abdiquer ; [...] voter, c’est être dupe ; c’est croire que des hommes comme vous acquerront soudain, au tintement d’une sonnette, la vertu de tout savoir et de tout comprendre. [...] Voter, c’est évoquer la trahison. Sans doute, les votants croient à l’honnêteté de ceux auxquels ils accordent leurs suffrages – et peut-être ont-ils raison le premier jour, quand les candidats sont encore dans la ferveur du premier amour. Mais chaque jour a son lendemain. Dès que le milieu change, l’homme change avec lui. [...] N’abdiquez donc pas, ne remettez donc pas vos destinées à des hommes forcément incapables et à des traîtres futurs. Ne votez pas ! »